Lettre n° 6157
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Après un long silence, votre lettre du 2 Nissan m’est parvenue et celle-ci n’établit pas clairement pour quelle raison vous n’avez pas donné de vos nouvelles, pendant toute cette période. Vous faites référence à l’environnement dans lequel vous évoluez actuellement et vous me dites à quel point celui-ci est différent de ce que vous avez connu à Montréal. Il est sûrement inutile de vous expliquer longuement qu’un tel constat doit conduire ceux qui comprennent la valeur de la Torah et des Mitsvot et se trouvent dans un endroit frappé d’autant de carences morales que ce que vous décrivez, à s’investir, avec vitalité et énergie, de la manière la plus large, à faire tout ce qui est possible pour modifier une telle situation, pour la conduire, peu à peu, vers l’autre extrême. Et, qui sait ? Peut-être est-ce là la raison essentielle pour laquelle vous et votre mari devez assurer votre subsistance matérielle en cet endroit. En effet, c’est là que se trouve votre subsistance morale, grâce aux actions que vous mènerez afin d’améliorer la situation, dans le domaine spirituel.
Vous connaissez la lettre(2) de mon beau-père, le Rabbi, au nom de son grand-père, le Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera, selon laquelle D.ieu peut accorder la subsistance matérielle en n’importe quel endroit. Il est donc inconcevable que vous ne puissiez agir, là où vous vous trouvez. Combien plus en est-il ainsi pour quelqu’un qui a eu le mérite de connaître l’enseignement de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, d’obtenir la bénédiction et l’aide de nos maîtres, afin de connaître la réussite dans l’action de diffusion du Judaïsme et de tout ce qui le concerne.
En conséquence, indépendamment de la question de votre installation par la suite, qui, en tout état de cause, ne concerne pas cet été, au cours duquel vous resterez sûrement sur place, vous devez, à mon avis, commencer, avec la bonne volonté qui convient, à rechercher les moyens de diffuser le Judaïsme, vous-même et votre mari. A n’en pas douter, s’accomplira, en la matière, l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ si tu fais des efforts, ils seront couronnés de succès ”. Il est impossible de mesurer le mérite que tout cela représente et, de fait, même si vous étiez encore à Montréal, il serait justifié de venir vous installer en cet endroit, afin d’y accomplir tout cela. En l’occurrence, vous vous trouvez d’ores et déjà sur place et qui sait ? Si vous y mettez en pratique la mission consistant à diffuser les sources(3), peut-être frayerez-vous le chemin pour quitter cet endroit “ avec un large butin ”, selon les termes du verset, c’est-à-dire avec de nombreuses réalisations pour le Judaïsme et pour la ‘Hassidout, afin de partir ailleurs.
Je passe outre à la file d’attente pour vous envoyer cette lettre, dans l’espoir que les lignes ci-dessus aient leur effet, que vous commenciez à exercer une influence sur votre entourage, en particulier pour ce qui concerne Pessa’h. Que D.ieu vous accorde la réussite. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Publiée dans ses Iguerot Kodech, tome 7, lettre n°1883. Voir aussi tome 5, lettre n°1312 et tome 9, lettre n°2930.
(3) De la ‘Hassidout.
4 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Après un long silence, votre lettre du 2 Nissan m’est parvenue et celle-ci n’établit pas clairement pour quelle raison vous n’avez pas donné de vos nouvelles, pendant toute cette période. Vous faites référence à l’environnement dans lequel vous évoluez actuellement et vous me dites à quel point celui-ci est différent de ce que vous avez connu à Montréal. Il est sûrement inutile de vous expliquer longuement qu’un tel constat doit conduire ceux qui comprennent la valeur de la Torah et des Mitsvot et se trouvent dans un endroit frappé d’autant de carences morales que ce que vous décrivez, à s’investir, avec vitalité et énergie, de la manière la plus large, à faire tout ce qui est possible pour modifier une telle situation, pour la conduire, peu à peu, vers l’autre extrême. Et, qui sait ? Peut-être est-ce là la raison essentielle pour laquelle vous et votre mari devez assurer votre subsistance matérielle en cet endroit. En effet, c’est là que se trouve votre subsistance morale, grâce aux actions que vous mènerez afin d’améliorer la situation, dans le domaine spirituel.
Vous connaissez la lettre(2) de mon beau-père, le Rabbi, au nom de son grand-père, le Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera, selon laquelle D.ieu peut accorder la subsistance matérielle en n’importe quel endroit. Il est donc inconcevable que vous ne puissiez agir, là où vous vous trouvez. Combien plus en est-il ainsi pour quelqu’un qui a eu le mérite de connaître l’enseignement de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, d’obtenir la bénédiction et l’aide de nos maîtres, afin de connaître la réussite dans l’action de diffusion du Judaïsme et de tout ce qui le concerne.
En conséquence, indépendamment de la question de votre installation par la suite, qui, en tout état de cause, ne concerne pas cet été, au cours duquel vous resterez sûrement sur place, vous devez, à mon avis, commencer, avec la bonne volonté qui convient, à rechercher les moyens de diffuser le Judaïsme, vous-même et votre mari. A n’en pas douter, s’accomplira, en la matière, l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ si tu fais des efforts, ils seront couronnés de succès ”. Il est impossible de mesurer le mérite que tout cela représente et, de fait, même si vous étiez encore à Montréal, il serait justifié de venir vous installer en cet endroit, afin d’y accomplir tout cela. En l’occurrence, vous vous trouvez d’ores et déjà sur place et qui sait ? Si vous y mettez en pratique la mission consistant à diffuser les sources(3), peut-être frayerez-vous le chemin pour quitter cet endroit “ avec un large butin ”, selon les termes du verset, c’est-à-dire avec de nombreuses réalisations pour le Judaïsme et pour la ‘Hassidout, afin de partir ailleurs.
Je passe outre à la file d’attente pour vous envoyer cette lettre, dans l’espoir que les lignes ci-dessus aient leur effet, que vous commenciez à exercer une influence sur votre entourage, en particulier pour ce qui concerne Pessa’h. Que D.ieu vous accorde la réussite. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Publiée dans ses Iguerot Kodech, tome 7, lettre n°1883. Voir aussi tome 5, lettre n°1312 et tome 9, lettre n°2930.
(3) De la ‘Hassidout.