Lettre n° 6168
Par la grâce de D.ieu,
7 Nissan 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Nissan, jour de la Hilloula du Rabbi Rachab, dont le mérite nous protégera, de même que tout Israël. Vous m’interrogez sur l’expression qui figure dans différents passages du Tanya, dans des livres de ‘Hassidout et, plus généralement, dans les propos de nos Sages : “ les Patriarches sont le char ”, décrivant leur soumission à D.ieu, qui est comparable à celle d’un char, face à son conducteur. Vous en êtes surpris car, dans différents livres, ce char est défini comme l’instrument par lequel D.ieu dirige le monde.
Or, je ne comprends pas en quoi ces deux affirmations sont contradictoires. Bien au contraire, elles se complètent. Le Tanya fait référence à l’homme, à sa situation, à son service de D.ieu. En la matière, celui-ci se doit effectivement d’être un char. Les livres que vous citez, en revanche, parlent de ce qu’il en résulte dans le monde. Ainsi, il est dit que les Cohanim sont les émissaires chargés d’effectuer le service du Temple et les sacrifices offerts par les enfants d’Israël. C’est là ce qu’ils accomplissent dans le monde et, en particulier, dans le Temple. Pour ce qui est de leur statut et de leur position dans ce service de D.ieu, en revanche, le Rambam dit bien, à la fin des lois de la Chemitta et du Jubilé, que les Léviim sont “ ceux qui ont l’esprit généreux, ont compris qu’il fallait se distinguer et se tenir devant D.ieu, se séparent des comportements du monde ”(2).
J’espère que vous fixez un temps pour étudier la ‘Hassidout, que vous influencez votre entourage afin qu’il diffuse cette étude. Tel est le besoin et la nécessité du moment, comme l’explique longuement, en des propos merveilleux, Rabbi ‘Haïm Vital, dans son introduction(3). Et, rien ne résiste à la volonté. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. M. Grinberg, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°4937, 6300, 6357 et 6488.
(2) Il est clair que cette définition s’applique aussi bien à un Cohen, un Lévi ou un Israël.
(3) Au Chaar Ha Hakdamot. Voir la lettre précédente.
7 Nissan 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Nissan, jour de la Hilloula du Rabbi Rachab, dont le mérite nous protégera, de même que tout Israël. Vous m’interrogez sur l’expression qui figure dans différents passages du Tanya, dans des livres de ‘Hassidout et, plus généralement, dans les propos de nos Sages : “ les Patriarches sont le char ”, décrivant leur soumission à D.ieu, qui est comparable à celle d’un char, face à son conducteur. Vous en êtes surpris car, dans différents livres, ce char est défini comme l’instrument par lequel D.ieu dirige le monde.
Or, je ne comprends pas en quoi ces deux affirmations sont contradictoires. Bien au contraire, elles se complètent. Le Tanya fait référence à l’homme, à sa situation, à son service de D.ieu. En la matière, celui-ci se doit effectivement d’être un char. Les livres que vous citez, en revanche, parlent de ce qu’il en résulte dans le monde. Ainsi, il est dit que les Cohanim sont les émissaires chargés d’effectuer le service du Temple et les sacrifices offerts par les enfants d’Israël. C’est là ce qu’ils accomplissent dans le monde et, en particulier, dans le Temple. Pour ce qui est de leur statut et de leur position dans ce service de D.ieu, en revanche, le Rambam dit bien, à la fin des lois de la Chemitta et du Jubilé, que les Léviim sont “ ceux qui ont l’esprit généreux, ont compris qu’il fallait se distinguer et se tenir devant D.ieu, se séparent des comportements du monde ”(2).
J’espère que vous fixez un temps pour étudier la ‘Hassidout, que vous influencez votre entourage afin qu’il diffuse cette étude. Tel est le besoin et la nécessité du moment, comme l’explique longuement, en des propos merveilleux, Rabbi ‘Haïm Vital, dans son introduction(3). Et, rien ne résiste à la volonté. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav A. M. Grinberg, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°4937, 6300, 6357 et 6488.
(2) Il est clair que cette définition s’applique aussi bien à un Cohen, un Lévi ou un Israël.
(3) Au Chaar Ha Hakdamot. Voir la lettre précédente.