Lettre n° 6181
Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après un très long silence, j’ai bien reçu votre lettre du 10 Nissan. Bien entendu, j’ai été désolé d’y lire qu’il n’y a, pour l’heure, rien de nouveau, concernant votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie. Or, vous ne me donnez aucune explication, à ce sujet et, sauf erreur de ma part, votre fils lui-même ne m’a pas écrit depuis avant Roch Hachana. En outre, dans la lettre que j’ai alors reçu, il ne m’a rien dit de tout cela. Ne sachant pas exactement la raison de cette situation, j’imagine que votre fils est difficile et qu’il accorde de l’importance aux détails insignifiants. Or, j’en suis surpris. Pourquoi adopte-t-il une telle attitude ? Ne sait-il pas qu’elle va à l’encontre des exigences de notre Torah, Torah de vie ? Bien plus, votre fils a été, pendant de nombreuses années, un élève de la Yechiva Tom’heï Temimim. Et, dans tous les autres domaines, il met en pratique les enseignements de la ‘Hassidout. Pourquoi, s’agissant de ce point d’une immense importance, de cette Mitsva fondamentale, ne veut-il pas s’y conformer, comme la Torah le demande ?
Bien entendu, je ne veux pas dire qu’il faille se fiancer les yeux fermés, sans savoir comment et quand. Néanmoins, je lui ai parlé de cela il y a très longtemps. Je lui ai également écrit, à ce sujet précisant qu’il devait énergiquement rechercher un bon parti. Depuis longtemps, il aurait pu envisager l’une des propositions qui lui étaient faites, à l’époque, en particulier en notre Terre Sainte, où le nombre de propositions intéressantes est beaucoup plus grand que dans les autres pays. Bien entendu, je ne vous écris pas tout cela pour vous faire souffrir, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais bien pour vous souligner que si vous-même ou d’autres personnes, avez une influence sur votre fils, vous devez le convaincre de modifier radicalement sa façon d’aborder cette question, conformément à l’enseignement de notre sainte Torah, comme je le disais plus haut.
Si vous souhaitez montrer la présente à votre fils, je ne m’y oppose absolument pas. Je vous en laisse seul juge. Nous nous rapprochons des jours joyeux de Pessa’h et vous avez vu, de vos propres yeux, les bienfaits de D.ieu, y compris dans des domaines impliquant de grandes difficultés, bien au delà de la situation à laquelle votre fils est confronté. Puisse donc D.ieu faire que ce moment soit propice et que vous puissiez très vite m’annoncer une bonne nouvelle, en la matière. Vous concluez votre lettre en constatant que, chez d’autres également, cela prend du temps. A ma connaissance, c’est le cas, la plupart du temps, pour des raisons que l’on ne contrôle pas. Pour ce qui vous concerne, en revanche, et comme je l’ai dit, j’imagine qu’une certaine pensée fait obstacle, que l’on prend en compte des détails qui n’ont aucune importance. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : J’aurais pu m’adresser directement à votre fils, mais je ne le fais pas, car je ne sais pas pour quelle raison lui-même ne m’écrit plus. Vous lui communiquerez donc le contenu de la présente ou même son intégralité. J’ajoute simplement que je lui adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, pour qu’il se fiance positivement et très bientôt.
12 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après un très long silence, j’ai bien reçu votre lettre du 10 Nissan. Bien entendu, j’ai été désolé d’y lire qu’il n’y a, pour l’heure, rien de nouveau, concernant votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie. Or, vous ne me donnez aucune explication, à ce sujet et, sauf erreur de ma part, votre fils lui-même ne m’a pas écrit depuis avant Roch Hachana. En outre, dans la lettre que j’ai alors reçu, il ne m’a rien dit de tout cela. Ne sachant pas exactement la raison de cette situation, j’imagine que votre fils est difficile et qu’il accorde de l’importance aux détails insignifiants. Or, j’en suis surpris. Pourquoi adopte-t-il une telle attitude ? Ne sait-il pas qu’elle va à l’encontre des exigences de notre Torah, Torah de vie ? Bien plus, votre fils a été, pendant de nombreuses années, un élève de la Yechiva Tom’heï Temimim. Et, dans tous les autres domaines, il met en pratique les enseignements de la ‘Hassidout. Pourquoi, s’agissant de ce point d’une immense importance, de cette Mitsva fondamentale, ne veut-il pas s’y conformer, comme la Torah le demande ?
Bien entendu, je ne veux pas dire qu’il faille se fiancer les yeux fermés, sans savoir comment et quand. Néanmoins, je lui ai parlé de cela il y a très longtemps. Je lui ai également écrit, à ce sujet précisant qu’il devait énergiquement rechercher un bon parti. Depuis longtemps, il aurait pu envisager l’une des propositions qui lui étaient faites, à l’époque, en particulier en notre Terre Sainte, où le nombre de propositions intéressantes est beaucoup plus grand que dans les autres pays. Bien entendu, je ne vous écris pas tout cela pour vous faire souffrir, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais bien pour vous souligner que si vous-même ou d’autres personnes, avez une influence sur votre fils, vous devez le convaincre de modifier radicalement sa façon d’aborder cette question, conformément à l’enseignement de notre sainte Torah, comme je le disais plus haut.
Si vous souhaitez montrer la présente à votre fils, je ne m’y oppose absolument pas. Je vous en laisse seul juge. Nous nous rapprochons des jours joyeux de Pessa’h et vous avez vu, de vos propres yeux, les bienfaits de D.ieu, y compris dans des domaines impliquant de grandes difficultés, bien au delà de la situation à laquelle votre fils est confronté. Puisse donc D.ieu faire que ce moment soit propice et que vous puissiez très vite m’annoncer une bonne nouvelle, en la matière. Vous concluez votre lettre en constatant que, chez d’autres également, cela prend du temps. A ma connaissance, c’est le cas, la plupart du temps, pour des raisons que l’on ne contrôle pas. Pour ce qui vous concerne, en revanche, et comme je l’ai dit, j’imagine qu’une certaine pensée fait obstacle, que l’on prend en compte des détails qui n’ont aucune importance. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : J’aurais pu m’adresser directement à votre fils, mais je ne le fais pas, car je ne sais pas pour quelle raison lui-même ne m’écrit plus. Vous lui communiquerez donc le contenu de la présente ou même son intégralité. J’ajoute simplement que je lui adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, pour qu’il se fiance positivement et très bientôt.