Lettre n° 6186
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5718,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, de même que le livre : “ Le saint grand-père ” et la revue Ma’hanaïm, dans laquelle est publié votre article sur la Alya des ‘Hassidim en Erets Israël et la Alya de ‘Habad. Je vous remercie d’avoir pensé à me les envoyer. Sans doute adresserez-vous également vos autres ouvrages à ma bibliothèque, pour le bien du plus grand nombre.
Puisse D.ieu faire que vous vous serviez des capacités que la divine Providence vous a confiées afin de diffuser ce qui concerne la ‘Hassidout, son enseignement et son mode de vie, dans des cercles de plus en plus larges. Il est clair que la diffusion du Judaïsme, en général, est une nécessité. Elle est, en outre, le fondement et le cadre pour la diffusion de la ‘Hassidout. Et, vous connaissez l’importance d’une Mitsva dont on ne peut pas confier l’accomplissement à quelqu’un d’autre, selon le traité Moéd Katan 9a. De façon générale, toutes les Mitsvot n’égalent pas une seule des paroles de la Torah et une Mitsva dont l’on ne peut confier la pratique aux autres contrebalance, à elle seule, l’étude de la Torah, de la manière la plus extrême. Or, peu sont ceux qui sont qualifiés pour diffuser la ‘Hassidout et il s’agit donc bien là d’une “ Mitsva dont l’on ne peut confier la pratique aux autres ”. Celui qui présente une aptitude spécifique, en la matière, doit s’y consacrer avant même de diffuser le Judaïsme, dans son ensemble. En outre, une Mitsva en attire une autre. Il est donc inconcevable qu’un Juif intègre les propos de la ‘Hassidout sans que son monde et son mode de vie se transforment, au final, pour tout ce qui concerne le Judaïsme, la Torah de vérité et ses Mitsvot(2).
A l’occasion de la fête des Matsot, qui approche, pour nous et pour tout Israël, d’une manière positive, je vous adresse, par la présente, ma bénédiction afin que celle-ci soit cachère et joyeuse, vous apporte une liberté véritable, liberté de tous les tracas, matériels et spirituels, de tout ce qui fait obstacle à un service de D.ieu joyeux et enthousiaste. Vous maintiendrez cette liberté et cette joie pendant tous les jours de l’année. Avec mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Comme à mon habitude, j’ai aussitôt feuilleté votre livre. A l’issue d’un examen rapide, je formulerai les remarques suivantes :
Au début du livre, page 15 : Le décès du Baal Chem Tov fut un mercredi, selon une causerie de mon beau-père, le Rabbi, du 20 Kislev 5693(3). Ce fut donc le 6 Sivan.
A la fin, page 234 : S’agissant de ce riche, vous consulterez le long récit qui figure dans la causerie de Chemini Atséret 5696(4) et le dicton du Maguid de Mézéritch, à ce sujet.
Notes
(1) Le Rav I. Alfassi.
(2) La diffusion de la ‘Hassidout conduit donc bien à celle du Judaïsme, dans son ensemble.
(3) 1932. Likouteï Dibbourim, tome 2, page 214.
(4) 1935, du précédent Rabbi. Séfer Ha Si’hot 5696, page 29.
13 Nissan 5718,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, de même que le livre : “ Le saint grand-père ” et la revue Ma’hanaïm, dans laquelle est publié votre article sur la Alya des ‘Hassidim en Erets Israël et la Alya de ‘Habad. Je vous remercie d’avoir pensé à me les envoyer. Sans doute adresserez-vous également vos autres ouvrages à ma bibliothèque, pour le bien du plus grand nombre.
Puisse D.ieu faire que vous vous serviez des capacités que la divine Providence vous a confiées afin de diffuser ce qui concerne la ‘Hassidout, son enseignement et son mode de vie, dans des cercles de plus en plus larges. Il est clair que la diffusion du Judaïsme, en général, est une nécessité. Elle est, en outre, le fondement et le cadre pour la diffusion de la ‘Hassidout. Et, vous connaissez l’importance d’une Mitsva dont on ne peut pas confier l’accomplissement à quelqu’un d’autre, selon le traité Moéd Katan 9a. De façon générale, toutes les Mitsvot n’égalent pas une seule des paroles de la Torah et une Mitsva dont l’on ne peut confier la pratique aux autres contrebalance, à elle seule, l’étude de la Torah, de la manière la plus extrême. Or, peu sont ceux qui sont qualifiés pour diffuser la ‘Hassidout et il s’agit donc bien là d’une “ Mitsva dont l’on ne peut confier la pratique aux autres ”. Celui qui présente une aptitude spécifique, en la matière, doit s’y consacrer avant même de diffuser le Judaïsme, dans son ensemble. En outre, une Mitsva en attire une autre. Il est donc inconcevable qu’un Juif intègre les propos de la ‘Hassidout sans que son monde et son mode de vie se transforment, au final, pour tout ce qui concerne le Judaïsme, la Torah de vérité et ses Mitsvot(2).
A l’occasion de la fête des Matsot, qui approche, pour nous et pour tout Israël, d’une manière positive, je vous adresse, par la présente, ma bénédiction afin que celle-ci soit cachère et joyeuse, vous apporte une liberté véritable, liberté de tous les tracas, matériels et spirituels, de tout ce qui fait obstacle à un service de D.ieu joyeux et enthousiaste. Vous maintiendrez cette liberté et cette joie pendant tous les jours de l’année. Avec mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Comme à mon habitude, j’ai aussitôt feuilleté votre livre. A l’issue d’un examen rapide, je formulerai les remarques suivantes :
Au début du livre, page 15 : Le décès du Baal Chem Tov fut un mercredi, selon une causerie de mon beau-père, le Rabbi, du 20 Kislev 5693(3). Ce fut donc le 6 Sivan.
A la fin, page 234 : S’agissant de ce riche, vous consulterez le long récit qui figure dans la causerie de Chemini Atséret 5696(4) et le dicton du Maguid de Mézéritch, à ce sujet.
Notes
(1) Le Rav I. Alfassi.
(2) La diffusion de la ‘Hassidout conduit donc bien à celle du Judaïsme, dans son ensemble.
(3) 1932. Likouteï Dibbourim, tome 2, page 214.
(4) 1935, du précédent Rabbi. Séfer Ha Si’hot 5696, page 29.