Lettre n° 6188

Par la grâce de D.ieu,
23 Nissan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du troisième jour de ‘Hol Ha Moéd Pessa’h, dans laquelle vous me parlez de la vente du domaine(1). Vous savez de quelle manière nos Sages considèrent la vente de terres en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Pour autant, quand il s’agit de la dot d’une fille, une telle limitation ne s’applique plus, bien que, même en pareil cas, il convienne de garder pour soi une partie des biens immobiliers que l’on possède en Terre Sainte. Il n’en est pas de même pour les dépenses relatives au voyage du mariage(2). En la matière, il faut se demander si une telle vente est justifiée, d’autant que des dépenses importantes sont en jeu. Il serait bon de réunir trois de vos amis et de détailler tout cela devant eux. D.ieu leur suggérera l’idée juste et ils vous conseilleront(3). Avec ma bénédiction,

N. B. : Je suis surpris que vous ne me disiez rien des actions positives que vous avez menées avant Pessa’h, pour diffuser le Judaïsme et, en particulier, pour la campagne bien connue de distribution de la Matsa Chemoura. Sans doute me communiquerez-vous ces précisions à la prochaine occasion.

Notes

(1) D’un terrain que le destinataire de cette lettre possédait en Erets Israël, afin de financer le mariage de sa fille.
(2) Qui ne justifient pas la vente d’un terrain.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°3983, 6311 et 6452.