Lettre n° 6192
Par la grâce de D.ieu,
24 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 13 Nissan, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous me dites que votre fils envisage de venir poursuivre ses études ici, à la Yechiva. J’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim(1), à ce sujet, pour leur signifier que de telles pensées ne sont que des stratagèmes du mauvais penchant, destinés à semer le trouble et à empêcher que l’on s’installe de la manière qui convient(2). Or, “ le corps de la terre est un ”(3) et le mauvais penchant traverse également les frontières des pays et des régions. Pour autant, quand on se trouve à proximité de ses parents, une surveillance supplémentaire s’ajoute à celle de la direction de la Yechiva. Il n’en est pas de même dans un pays étranger. Certes, nos Sages disent : “ Exile-toi dans un endroit de Torah ”, mais cela ne concerne pas ce qui fait l’objet de notre propos, car il ne s’agit pas ici de remédier à l’attitude de quelqu’un qui serait trop choyé. C’est une évidence.
Il en est de même pour l’affirmation, que vous formulez, selon laquelle : “ c’est mon Mazal et mon sort ”. Je suis très surpris que les ‘Hassidim, en général et les anciens élèves de la Yechiva, en particulier, puissent multiplier de tels propos et même les écrire, alors que nos Sages affirment clairement que : “ Israël n’a pas de Mazal ”. S’agissant des influences astrales, celles-ci n’existent donc pas, c’est bien clair. Quant au Mazal véritable, l’explication de l’affirmation selon laquelle : “ Israël n’a pas de Mazal ” est donnée par le Zohar, à propos du verset : “ Y a-t-il des arbres ou non ? ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de vos activités communautaires et de vos préoccupations personnelles, les unes dépendant des autres,
Notes
(1) Voir, les lettres n° 5105 et 6153.
(2) En suivant le jeune homme, dans ses déplacements.
(3) Le comportement n’est pas modifié par l’endroit dans lequel on se trouve.
24 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 13 Nissan, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous me dites que votre fils envisage de venir poursuivre ses études ici, à la Yechiva. J’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim(1), à ce sujet, pour leur signifier que de telles pensées ne sont que des stratagèmes du mauvais penchant, destinés à semer le trouble et à empêcher que l’on s’installe de la manière qui convient(2). Or, “ le corps de la terre est un ”(3) et le mauvais penchant traverse également les frontières des pays et des régions. Pour autant, quand on se trouve à proximité de ses parents, une surveillance supplémentaire s’ajoute à celle de la direction de la Yechiva. Il n’en est pas de même dans un pays étranger. Certes, nos Sages disent : “ Exile-toi dans un endroit de Torah ”, mais cela ne concerne pas ce qui fait l’objet de notre propos, car il ne s’agit pas ici de remédier à l’attitude de quelqu’un qui serait trop choyé. C’est une évidence.
Il en est de même pour l’affirmation, que vous formulez, selon laquelle : “ c’est mon Mazal et mon sort ”. Je suis très surpris que les ‘Hassidim, en général et les anciens élèves de la Yechiva, en particulier, puissent multiplier de tels propos et même les écrire, alors que nos Sages affirment clairement que : “ Israël n’a pas de Mazal ”. S’agissant des influences astrales, celles-ci n’existent donc pas, c’est bien clair. Quant au Mazal véritable, l’explication de l’affirmation selon laquelle : “ Israël n’a pas de Mazal ” est donnée par le Zohar, à propos du verset : “ Y a-t-il des arbres ou non ? ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de vos activités communautaires et de vos préoccupations personnelles, les unes dépendant des autres,
Notes
(1) Voir, les lettres n° 5105 et 6153.
(2) En suivant le jeune homme, dans ses déplacements.
(3) Le comportement n’est pas modifié par l’endroit dans lequel on se trouve.