Lettre n° 6197
Par la grâce de D.ieu,
28 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 15/4, dans laquelle vous me dites que votre fils a fait la connaissance d’une non Juive. D’après ce que vous dites, celle-ci se rend chez un Rav, devient juive et respecte la Cacherout. Votre fils, comme vous le soulignez, est très attaché à tout cela et vous me demandez ce que vous devez faire, en pareil cas. Avant que vous arrêtiez votre position, en la matière, vous devez faire deux démarches préalables :
A) Vous devez trouver un moyen de faire en sorte que votre fils rencontre des jeunes filles juives. Il est possible que l’une d’elles lui plaise. Ce sera la meilleure issue à toute cette affaire. Certes, dans ce pays, les parents n’ont pas l’habitude de proposer un parti à leurs enfants. Pour autant, dans des milliers de cas, l’un des parents prend l’initiative de le faire, quand l’occasion s’en présente, sans que les enfants sachent qu’il l’a fait. Vous me dites que votre fils se trouve en Californie, mais vous ne précisez pas dans quelle ville. Si de nombreux Juifs résident dans le même endroit, on peut faire en sorte que plusieurs opportunités se présentent. En fonction du caractère de votre fils, on peut trouver des maisons juives, dans lesquelles tout cela peut être réalisé.
B) Il faut aussi déterminer quel est le Rav qu’elle consulte et que veut dire qu’elle “ devient Juive ”. Vous trouverez sûrement le nom de ce Rav par l’intermédiaire de votre fils, mais sans qu’il puisse suspecter vos soupçons, en la matière, car, si c’était le cas, la possibilité exposée au paragraphe précédent serait perdue. Vous ajoutez, dans votre lettre, que vous ne savez pas pourquoi vous méritez tout cela. Or, bien souvent, de telles situations sont le résultat du fait que la mère, en son temps, quand elle attendait cet enfant, n’a pas respecté la pureté familiale de la manière qui convient, en se rendant au bain rituel et en effectuant les vérifications. S’il en a bien été ainsi pour vous, ce qu’à D.ieu ne plaise, vous réparerez tout cela, au moins jusqu’à un certain point, en persuadant d’autres femmes juives, de respecter les lois de la pureté familiale. Si vous parvenez à en convaincre au moins deux ou trois, ceci réparera, pour une large part, ce qui vient d’être dit.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. De même, vous adopterez la coutume positive des femmes juives vertueuses, qui consiste à donner systématiquement de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
28 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 15/4, dans laquelle vous me dites que votre fils a fait la connaissance d’une non Juive. D’après ce que vous dites, celle-ci se rend chez un Rav, devient juive et respecte la Cacherout. Votre fils, comme vous le soulignez, est très attaché à tout cela et vous me demandez ce que vous devez faire, en pareil cas. Avant que vous arrêtiez votre position, en la matière, vous devez faire deux démarches préalables :
A) Vous devez trouver un moyen de faire en sorte que votre fils rencontre des jeunes filles juives. Il est possible que l’une d’elles lui plaise. Ce sera la meilleure issue à toute cette affaire. Certes, dans ce pays, les parents n’ont pas l’habitude de proposer un parti à leurs enfants. Pour autant, dans des milliers de cas, l’un des parents prend l’initiative de le faire, quand l’occasion s’en présente, sans que les enfants sachent qu’il l’a fait. Vous me dites que votre fils se trouve en Californie, mais vous ne précisez pas dans quelle ville. Si de nombreux Juifs résident dans le même endroit, on peut faire en sorte que plusieurs opportunités se présentent. En fonction du caractère de votre fils, on peut trouver des maisons juives, dans lesquelles tout cela peut être réalisé.
B) Il faut aussi déterminer quel est le Rav qu’elle consulte et que veut dire qu’elle “ devient Juive ”. Vous trouverez sûrement le nom de ce Rav par l’intermédiaire de votre fils, mais sans qu’il puisse suspecter vos soupçons, en la matière, car, si c’était le cas, la possibilité exposée au paragraphe précédent serait perdue. Vous ajoutez, dans votre lettre, que vous ne savez pas pourquoi vous méritez tout cela. Or, bien souvent, de telles situations sont le résultat du fait que la mère, en son temps, quand elle attendait cet enfant, n’a pas respecté la pureté familiale de la manière qui convient, en se rendant au bain rituel et en effectuant les vérifications. S’il en a bien été ainsi pour vous, ce qu’à D.ieu ne plaise, vous réparerez tout cela, au moins jusqu’à un certain point, en persuadant d’autres femmes juives, de respecter les lois de la pureté familiale. Si vous parvenez à en convaincre au moins deux ou trois, ceci réparera, pour une large part, ce qui vient d’être dit.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. De même, vous adopterez la coutume positive des femmes juives vertueuses, qui consiste à donner systématiquement de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,