Lettre n° 6211
Par la grâce de D.ieu,
Second jour d’Iyar,
Tiféret de Tiféret 5718,
Brooklyn, New York,
A tous les participants à la pose de la première pierre
de l’édifice de la Yechiva Tom’heï Temimim de Kfar
‘Habad(1), de même qu’à tous nos frères, les enfants
d’Israël, chérissant la Torah et les Mitsvot,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
A l’occasion de la pose de la première pierre de l’édifice central de la Yechiva Tom’heï Temimim en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h, j’adresse ma bénédiction chaleureuse et enthousiaste à tous les participants à la joie de cette grande Mitsva, à ceux qui assistent à la pose de la première pierre et à ceux qui ont pris part aux préparatifs, qui ont rendu cet événement possible. J’espère que chacun y prendra pleinement part, y compris à l’avenir, financièrement, physiquement et moralement(2).
Financièrement, au sens le plus simple, on apportera sa participation à la construction de cet édifice, en donnant les sommes les plus importantes possibles. Physiquement, on fera tous les efforts nécessaires, pour agir soi-même et pour faire agir les autres, de sorte que tous apportent leur participation. Moralement, il peut sembler qu’en accomplissant cette Mitsva, on doive, momentanément, s’abstenir d’intensifier son étude de la Torah. Telle est la générosité de l’âme, qui sacrifie la vie spirituelle de l’individu, afin d’édifier un bâtiment où la Torah est enseignée publiquement. A ce propos, est également formulée la promesse selon laquelle : “ Tu prélèveras la dîme afin de t’enrichir ”. En effet, cette absence momentanée d’ajout à l’étude sera compensée par l’étude et la diffusion publiques de la Torah, dont on acquiert une part, grâce à son effort. Car, la Tsédaka de Zevouloun, grâce à laquelle Issa’har put se consacrer à l’étude de la Torah, est bien plus qu’une participation financière. Elle est, à proprement parler, le moyen d’acquérir une part de l’étude d’Issa’har(3).
* * *
Si l’étude, “ équivalent de tout le reste ”, est importante en tout endroit, combien plus l’est-elle en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu du début de l’année à la fin de l’année ”, en particulier à Kfar ‘Habad, village fondé par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Lui-même fit don de sa propre personne pour diffuser les enseignements révélés et profonds de la Torah, d’une Torah intègre et parfaite. Il a communiqué son esprit aux élèves des Yechivot Tom’heï Temimim et à cet endroit, au Kfar, afin que l’on puisse se consacrer à la Torah avec abnégation et sacrifice, vitalité et lumière.
On confère un mérite aux jours propices, ceux du compte de l’Omer, qui préparent la réception de la Torah, en éveillent la soif, comme le disent nos Sages, dans le Midrash(4). Quand Moché leur dit : “ Vous servirez D.ieu sur cette montagne ”, les enfants d’Israël lui répondirent : “ Moché, notre maître, quand se passera ce service ? ”. Il leur dit : “ Dans cinquante jours ” et ils se mirent alors à les compter. Les Sages en ont déduit la nécessité de compter l’Omer, ces cinquante jours conduisant vers la joie de la Torah. J’espère que ce moment permettra de mettre en éveil et de renforcer, chez chacun, l’amour de la Torah et de tout ce qui la concerne, afin de multiplier l’action, par toutes les manières précédemment décrites, pour édifier et maintenir cette forteresse de Torah qu’est la Yechiva Tom’heï Temimim de Kfar ‘Habad.
* * *
Par ces actions et par cette forme du service de D.ieu(5), en prélevant l’argent des activités du monde et en le consacrant à la Torah intègre, à sa partie révélée et à sa dimension profonde, à ses institutions, en ne consacrant pas “ tous nos jours(6) à satisfaire les besoins du corps, en se libérant pour étudier la sagesse et pratiquer les Mitsvot ”, nous réalisons les actions et les accomplissements qui hâteront et révèleront la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.
Le Machia’h conduira tout Israël à suivre la Loi écrite et la Loi orale, à mener les combats de D.ieu(7). Ainsi, on se consacrera à la Torah et à la sagesse. Et, le monde entier n’aura plus d’autre occupation que la connaissance de D.ieu. Avec mes respects, ma bénédiction pour une grande réussite, en particulier dans cette entreprise et, plus généralement, dans la diffusion des sources de la ‘Hassidout jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°4304, 6011, 6261, 6313, 6318, 6344 et 6466.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Or’hot Tsaddikim, porte 17, cité par le Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek, à la Parchat Vayéra, page 90b. Ce point est expliqué par les discours de mon beau-père, le Rabbi. Voir, en particulier, celui qui est intitulé : ‘Il a créé’, de 5689. ”
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tour et Choul’han Arou’h, Yoré Déa, début du chapitre 246, lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 3, paragraphe 4. ”
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Cité par le Ran, à la fin du traité Pessa’him ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Tanya, au début du chapitre 37.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Rambam, lois de la Techouva, début du chapitre 9 ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Rambam, lois des rois, fin du chapitre 11 et fin du chapitre 12 ”.
Second jour d’Iyar,
Tiféret de Tiféret 5718,
Brooklyn, New York,
A tous les participants à la pose de la première pierre
de l’édifice de la Yechiva Tom’heï Temimim de Kfar
‘Habad(1), de même qu’à tous nos frères, les enfants
d’Israël, chérissant la Torah et les Mitsvot,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
A l’occasion de la pose de la première pierre de l’édifice central de la Yechiva Tom’heï Temimim en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h, j’adresse ma bénédiction chaleureuse et enthousiaste à tous les participants à la joie de cette grande Mitsva, à ceux qui assistent à la pose de la première pierre et à ceux qui ont pris part aux préparatifs, qui ont rendu cet événement possible. J’espère que chacun y prendra pleinement part, y compris à l’avenir, financièrement, physiquement et moralement(2).
Financièrement, au sens le plus simple, on apportera sa participation à la construction de cet édifice, en donnant les sommes les plus importantes possibles. Physiquement, on fera tous les efforts nécessaires, pour agir soi-même et pour faire agir les autres, de sorte que tous apportent leur participation. Moralement, il peut sembler qu’en accomplissant cette Mitsva, on doive, momentanément, s’abstenir d’intensifier son étude de la Torah. Telle est la générosité de l’âme, qui sacrifie la vie spirituelle de l’individu, afin d’édifier un bâtiment où la Torah est enseignée publiquement. A ce propos, est également formulée la promesse selon laquelle : “ Tu prélèveras la dîme afin de t’enrichir ”. En effet, cette absence momentanée d’ajout à l’étude sera compensée par l’étude et la diffusion publiques de la Torah, dont on acquiert une part, grâce à son effort. Car, la Tsédaka de Zevouloun, grâce à laquelle Issa’har put se consacrer à l’étude de la Torah, est bien plus qu’une participation financière. Elle est, à proprement parler, le moyen d’acquérir une part de l’étude d’Issa’har(3).
* * *
Si l’étude, “ équivalent de tout le reste ”, est importante en tout endroit, combien plus l’est-elle en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu du début de l’année à la fin de l’année ”, en particulier à Kfar ‘Habad, village fondé par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Lui-même fit don de sa propre personne pour diffuser les enseignements révélés et profonds de la Torah, d’une Torah intègre et parfaite. Il a communiqué son esprit aux élèves des Yechivot Tom’heï Temimim et à cet endroit, au Kfar, afin que l’on puisse se consacrer à la Torah avec abnégation et sacrifice, vitalité et lumière.
On confère un mérite aux jours propices, ceux du compte de l’Omer, qui préparent la réception de la Torah, en éveillent la soif, comme le disent nos Sages, dans le Midrash(4). Quand Moché leur dit : “ Vous servirez D.ieu sur cette montagne ”, les enfants d’Israël lui répondirent : “ Moché, notre maître, quand se passera ce service ? ”. Il leur dit : “ Dans cinquante jours ” et ils se mirent alors à les compter. Les Sages en ont déduit la nécessité de compter l’Omer, ces cinquante jours conduisant vers la joie de la Torah. J’espère que ce moment permettra de mettre en éveil et de renforcer, chez chacun, l’amour de la Torah et de tout ce qui la concerne, afin de multiplier l’action, par toutes les manières précédemment décrites, pour édifier et maintenir cette forteresse de Torah qu’est la Yechiva Tom’heï Temimim de Kfar ‘Habad.
* * *
Par ces actions et par cette forme du service de D.ieu(5), en prélevant l’argent des activités du monde et en le consacrant à la Torah intègre, à sa partie révélée et à sa dimension profonde, à ses institutions, en ne consacrant pas “ tous nos jours(6) à satisfaire les besoins du corps, en se libérant pour étudier la sagesse et pratiquer les Mitsvot ”, nous réalisons les actions et les accomplissements qui hâteront et révèleront la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.
Le Machia’h conduira tout Israël à suivre la Loi écrite et la Loi orale, à mener les combats de D.ieu(7). Ainsi, on se consacrera à la Torah et à la sagesse. Et, le monde entier n’aura plus d’autre occupation que la connaissance de D.ieu. Avec mes respects, ma bénédiction pour une grande réussite, en particulier dans cette entreprise et, plus généralement, dans la diffusion des sources de la ‘Hassidout jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°4304, 6011, 6261, 6313, 6318, 6344 et 6466.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Or’hot Tsaddikim, porte 17, cité par le Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek, à la Parchat Vayéra, page 90b. Ce point est expliqué par les discours de mon beau-père, le Rabbi. Voir, en particulier, celui qui est intitulé : ‘Il a créé’, de 5689. ”
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tour et Choul’han Arou’h, Yoré Déa, début du chapitre 246, lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 3, paragraphe 4. ”
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Cité par le Ran, à la fin du traité Pessa’him ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Tanya, au début du chapitre 37.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Rambam, lois de la Techouva, début du chapitre 9 ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Rambam, lois des rois, fin du chapitre 11 et fin du chapitre 12 ”.