Lettre n° 6232
Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Nissan, dans laquelle vous me décrivez la situation de votre ville, s’agissant des inscriptions pour la prochaine année scolaire et, en particulier, de la possibilité d’y ouvrir une école ‘Habad. Comme vous le savez, la voie de ‘Habad, de façon générale, n’est pas celle de la peur. Pour autant, il ne lui appartient pas non plus de gaspiller des forces et de l’énergie en luttant contre les politiciens, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, alors que celles-ci pourraient utilement être investies dans des domaines importants, dont on est directement responsable. Il est clair qu’en la matière également, c’est la préoccupation majoritaire qui doit être prise en compte. Cela veut dire que, si les ‘Hassidim ont le choix entre une action menée dans un endroit où ils ne seront pas dérangés, où le nombre des enfants est important, avec d’autres avantages encore, ou bien un autre endroit, où ils ne trouveront que la moitié ou le tiers de ces enfants, et seulement au prix d’une guerre, vous conviendrez vous-même que c’est dans le premier endroit qu’ils doivent mener leur action.
J’ajoute que, si “ le responsable de la citerne est désigné par les cieux ”, combien plus est-ce le cas pour un Rav, tranchant la Hala’ha pour une communauté juive. Or, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie envers Ses créatures ” et Il accorde donc d’emblée les forces et les possibilités nécessaires pour assumer véritablement sa mission, celle de répandre la crainte de D.ieu, l’amour de D.ieu, l’étude de la Torah pénétrée de cette crainte de D.ieu, la pratique des Mitsvot de la meilleure façon auprès des personnes de l’endroit. Nos Sages nous racontent, dans notre Torah, Torah de vie, au traité Sanhédrin 37a, que les vauriens se trouvant dans le voisinage de Rav Zeïra, avec tout ce qui les concerne, sont effectivement placés sous sa responsabilité. Et, vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken selon lequel le “ maître de l’endroit ” détient effectivement tout ce qui s’y trouve.
Comme vous me le demandez à la fin de votre lettre, et “ tout va d’après la conclusion ”, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. J’ai bon espoir qu’une action concrète en résultera, pour votre communauté et, bien entendu, pour vous-même. Vous poursuivrez votre élévation, d’une étape vers l’autre, afin d’être un ‘Hassid, c’est-à-dire de répandre le luminaire de la ‘Hassidout, sa lumière et sa vitalité en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, un comportement basé sur le principe : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”, ce qui inclut trois domaines, d’une part celui des torts causés, les Interdits, “ écarte-toi du mal ”, d’autre part celui des Patriarches, la ligne médiane, l’étude de la Torah, à laquelle les Patriarches se consacrèrent en permanence, qui est en outre la seule Mitsva de la Torah incombant au père envers son fils, selon les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 1 et les Pisskeï Dinim du Tséma’h Tsédek sur les lois de l’étude de la Torah du Rambam, enfin celui des bénédictions et ce qui les suit, les Injonctions, “ fais le bien ”, la révélation de la lumière et de l’influence dans les mondes et en l’âme, selon le début du premier chapitre d’Iguéret Ha Techouva.
Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Le point central est donc de faire de votre endroit un Sanctuaire pour D.ieu. La ‘Hassidout explique qu’un roi de chair et d’os réside en sa demeure par toute l’essence de sa personne, par sa nature profonde et par tout ce qui le concerne. Il en donc de même pour la maison que le Saint béni soit-Il, Roi du monde, désire posséder ici-bas. Avec mes respects et mon estime,
9 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Nissan, dans laquelle vous me décrivez la situation de votre ville, s’agissant des inscriptions pour la prochaine année scolaire et, en particulier, de la possibilité d’y ouvrir une école ‘Habad. Comme vous le savez, la voie de ‘Habad, de façon générale, n’est pas celle de la peur. Pour autant, il ne lui appartient pas non plus de gaspiller des forces et de l’énergie en luttant contre les politiciens, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, alors que celles-ci pourraient utilement être investies dans des domaines importants, dont on est directement responsable. Il est clair qu’en la matière également, c’est la préoccupation majoritaire qui doit être prise en compte. Cela veut dire que, si les ‘Hassidim ont le choix entre une action menée dans un endroit où ils ne seront pas dérangés, où le nombre des enfants est important, avec d’autres avantages encore, ou bien un autre endroit, où ils ne trouveront que la moitié ou le tiers de ces enfants, et seulement au prix d’une guerre, vous conviendrez vous-même que c’est dans le premier endroit qu’ils doivent mener leur action.
J’ajoute que, si “ le responsable de la citerne est désigné par les cieux ”, combien plus est-ce le cas pour un Rav, tranchant la Hala’ha pour une communauté juive. Or, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie envers Ses créatures ” et Il accorde donc d’emblée les forces et les possibilités nécessaires pour assumer véritablement sa mission, celle de répandre la crainte de D.ieu, l’amour de D.ieu, l’étude de la Torah pénétrée de cette crainte de D.ieu, la pratique des Mitsvot de la meilleure façon auprès des personnes de l’endroit. Nos Sages nous racontent, dans notre Torah, Torah de vie, au traité Sanhédrin 37a, que les vauriens se trouvant dans le voisinage de Rav Zeïra, avec tout ce qui les concerne, sont effectivement placés sous sa responsabilité. Et, vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken selon lequel le “ maître de l’endroit ” détient effectivement tout ce qui s’y trouve.
Comme vous me le demandez à la fin de votre lettre, et “ tout va d’après la conclusion ”, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. J’ai bon espoir qu’une action concrète en résultera, pour votre communauté et, bien entendu, pour vous-même. Vous poursuivrez votre élévation, d’une étape vers l’autre, afin d’être un ‘Hassid, c’est-à-dire de répandre le luminaire de la ‘Hassidout, sa lumière et sa vitalité en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, un comportement basé sur le principe : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”, ce qui inclut trois domaines, d’une part celui des torts causés, les Interdits, “ écarte-toi du mal ”, d’autre part celui des Patriarches, la ligne médiane, l’étude de la Torah, à laquelle les Patriarches se consacrèrent en permanence, qui est en outre la seule Mitsva de la Torah incombant au père envers son fils, selon les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 1 et les Pisskeï Dinim du Tséma’h Tsédek sur les lois de l’étude de la Torah du Rambam, enfin celui des bénédictions et ce qui les suit, les Injonctions, “ fais le bien ”, la révélation de la lumière et de l’influence dans les mondes et en l’âme, selon le début du premier chapitre d’Iguéret Ha Techouva.
Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Le point central est donc de faire de votre endroit un Sanctuaire pour D.ieu. La ‘Hassidout explique qu’un roi de chair et d’os réside en sa demeure par toute l’essence de sa personne, par sa nature profonde et par tout ce qui le concerne. Il en donc de même pour la maison que le Saint béni soit-Il, Roi du monde, désire posséder ici-bas. Avec mes respects et mon estime,