Lettre n° 6236
Par la grâce de D.ieu,
10 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, faisant réponse à la question que je vous ai posée à propos de vos fiançailles. Vous dressez la liste des différents points qui vous en ont empêché jusqu’à maintenant(1). Or, notre Torah, Torah de vie, dit : “ Il n’est pas bon que l’homme soit seul ” et “ ne repose pas tes mains, en soirée ”(2). La Hala’ha est tranchée en ce sens, dans le Choul’han Arou’h, au début du Even Ha Ezer. Certes, il faut apporter une solution au point que vous évoquez et écarter les risques. Pour autant, l’expérience a montré, dans un passé récent, que de nombreuses personnes dans votre cas se sont fiancées, puis mariées, sont très satisfaites et ont une vie heureuse. Vous craignez que ceci provoque l’éloignement de vos enfants. Je suis très dubitatif, à ce propos. Bien au contraire, je pense qu’ils le désirent également. Vous m’interrogez sur les trois fêtes(3). Or, lorsque vous commencerez à vous intéresser à des propositions, dans ce domaine, il vous faudra du temps pour trouver et discuter de tous les détails. Entre temps, ces trois fêtes passeront. Il n’en sera pas de même si vous ne commencez pas à vous intéresser à tout cela dès maintenant.
Vous me demandez si vous devez répartir vos biens(4). Il semble judicieux que vous donniez vous-même ce que vous souhaitez confier à la Tsédaka, conformément à l’affirmation de notre Torah selon laquelle “ il est préférable d’agir soi-même plutôt que de déléguer un émissaire ”. Vous consulterez également la causerie de mon beau-père, le Rabbi, basée sur l’affirmation : “ Tu observeras le monde futur de ton vivant ”(5). A l’opposé, votre projet de donner tout de suite ce qui devrait être l’héritage que vous laisserez après une longue vie ne me convient pas. A notre époque, on a pu vérifier qu’un tel comportement a eu des effets malencontreux. D.ieu nourrit et sustente chacun, avec bonté, grâce, bienveillance et miséricorde. Il satisfera donc positivement tous les besoins de ceux que vous souhaitez inclure dans ce partage. Ainsi, encore pour de longs jours et de bonnes années, ces biens seront mis au service de la Torah et de ses Mitsvot. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre n’était, semble-t-il, pas de première jeunesse et il avait déjà des enfants d’un précédent mariage.
(2) Un âge plus avancé ne doit pas être synonyme d’une cessation d’activité.
(3) Qui doivent s’écouler avant son remariage.
(4) Entre ses enfants et la Tsédaka, comme s’il s’agissait d’un héritage.
(5) Voir les lettres du précédent Rabbi, lettres n°2156 et 2335.
10 Iyar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, faisant réponse à la question que je vous ai posée à propos de vos fiançailles. Vous dressez la liste des différents points qui vous en ont empêché jusqu’à maintenant(1). Or, notre Torah, Torah de vie, dit : “ Il n’est pas bon que l’homme soit seul ” et “ ne repose pas tes mains, en soirée ”(2). La Hala’ha est tranchée en ce sens, dans le Choul’han Arou’h, au début du Even Ha Ezer. Certes, il faut apporter une solution au point que vous évoquez et écarter les risques. Pour autant, l’expérience a montré, dans un passé récent, que de nombreuses personnes dans votre cas se sont fiancées, puis mariées, sont très satisfaites et ont une vie heureuse. Vous craignez que ceci provoque l’éloignement de vos enfants. Je suis très dubitatif, à ce propos. Bien au contraire, je pense qu’ils le désirent également. Vous m’interrogez sur les trois fêtes(3). Or, lorsque vous commencerez à vous intéresser à des propositions, dans ce domaine, il vous faudra du temps pour trouver et discuter de tous les détails. Entre temps, ces trois fêtes passeront. Il n’en sera pas de même si vous ne commencez pas à vous intéresser à tout cela dès maintenant.
Vous me demandez si vous devez répartir vos biens(4). Il semble judicieux que vous donniez vous-même ce que vous souhaitez confier à la Tsédaka, conformément à l’affirmation de notre Torah selon laquelle “ il est préférable d’agir soi-même plutôt que de déléguer un émissaire ”. Vous consulterez également la causerie de mon beau-père, le Rabbi, basée sur l’affirmation : “ Tu observeras le monde futur de ton vivant ”(5). A l’opposé, votre projet de donner tout de suite ce qui devrait être l’héritage que vous laisserez après une longue vie ne me convient pas. A notre époque, on a pu vérifier qu’un tel comportement a eu des effets malencontreux. D.ieu nourrit et sustente chacun, avec bonté, grâce, bienveillance et miséricorde. Il satisfera donc positivement tous les besoins de ceux que vous souhaitez inclure dans ce partage. Ainsi, encore pour de longs jours et de bonnes années, ces biens seront mis au service de la Torah et de ses Mitsvot. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre n’était, semble-t-il, pas de première jeunesse et il avait déjà des enfants d’un précédent mariage.
(2) Un âge plus avancé ne doit pas être synonyme d’une cessation d’activité.
(3) Qui doivent s’écouler avant son remariage.
(4) Entre ses enfants et la Tsédaka, comme s’il s’agissait d’un héritage.
(5) Voir les lettres du précédent Rabbi, lettres n°2156 et 2335.