Lettre n° 6248

Par la grâce de D.ieu,
15 Iyar 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dont l’acheminement, avant de me parvenir, a été plus long que d’habitude. Vous me dites que vous avez emménagé dans un nouveau magasin, mais, pour l’heure, vous ne parvenez pas à gagner votre vie. Vous êtes tailleur de métier.

Vous savez sûrement que l’on doit prélever la dîme de ce que l’on gagne, surtout quand on a des difficultés à subvenir à ses besoins. Il faut alors multiplier sa contribution à la Tsédaka et, en tout état de cause, ne pas en donner moins que le dixième. Cette Tsédaka sera donnée en plusieurs fois. L’un des moments propices, pour ce faire, est celui qui prépare la prière du matin, tous les jours de semaine. Il serait bon également de faire vérifier vos Tefillin. En outre, vous interrogerez un Rav, qui vous dira s’il est nécessaire de placer une Mezouza à la porte de votre magasin. Si c’est le cas, vous choisirez une bonne Mezouza, placée de la manière qui convient. S’il n’y a pas lieu de placer une Mezouza dans votre magasin, vous y garderez, au moins, un Sidour et des Tehilim.

Puisse le Créateur du monde, Qui le dirige, élargir les moyens de votre subsistance. Vous intensifierez votre étude de notre sainte Torah, dans le cadre de Tiféret Ba’hourim, pendant vos moments libres et vous influencerez vos amis pour qu’ils en fassent de même. Le mérite de ce qui est public vous viendra en aide. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,