Lettre n° 6257

Par la grâce de D.ieu,
19 Iyar 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos lettres, les deux du 28 Nissan et celles des 1, 8, 11 et 12 Iyar. Vous me demandez quelle attitude adopter envers cette femme. Vous connaissez l’instruction de nos maîtres selon laquelle, en pareil cas, l’essentiel est l’accomplissement concret, d’une manière agréable. Bien entendu, cela ne signifie nullement qu’il faille renoncer à ce qui est lié à la crainte de D.ieu, surtout dans le domaine de l’éducation, pour lequel chaque geste, chaque modification ont une implication sur des dizaines d’élèves, qui bâtiront des foyers juifs et le feront donc en fonction de l’éducation qu’ils ont reçue. C’est bien évident.

Pour ce qui vous concerne personnellement, je vous ai déjà écrit auparavant en soulignant que votre sort est heureux. La divine Providence vous a confié une bonne part. Vous devez renforcer et développer les institutions de nos maîtres dans votre pays. Le chef de la génération et, plus généralement, les Justes sont à l’image de leur Créateur. Ils ne sont jamais déloyaux envers leurs émissaires. Ils invoquent pour eux la miséricorde divine, leur insufflent les forces nécessaires pour mener leur mission à bien de la meilleure façon. C’est une évidence. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,