Lettre n° 626
Par la grâce de D.ieu,
19 Sivan 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
monsieur Moché Prager,
Je vous salue et vous bénis,
Mon ami, le docteur Yaakov Gripel(1), m’a fait part du contenu de la première lettre que vous lui avez adressée.
Bien entendu, la nouvelle que vous y annoncez est bonne. Vous voyez des résultats positifs dans l’action que vous menez auprès de ceux qui, en un instant, peuvent mener à bien la mission qui leur est confiée ici-bas et intervenir afin qu’il en soit de même pour les autres.
Vous avez bon espoir de voir concrètement, à l’avenir, le fruit de votre intervention. Mais, vous vous souvenez sans doute des termes de notre discussion, lorsque vous étiez ici. J’ai souligné que l’essentiel reste l’action concrète. Il est donc nécessaire d’établir le bilan de ce qui a été effectivement accompli.
A ce propos, et concernant, en particulier, la situation du Judaïsme et de l’éducation dans les camps des immigrants(2), vous ne dites rien.
Faisant référence à vos propos, lors de notre discussion, je réitère ma demande. Malgré vos nombreuses occupations, pouvez-vous me dire ce qu’il en est, dans ce domaine? Vous me décrirez la situation telle qu’elle est réellement, sans même faire intervenir votre amour pour les autres Juifs. Car, pour prendre des décisions concernant ces camps, il m’importe de disposer des informations les plus précises possibles.
J’ai entendu que le ‘Hidoucheï Harim(3) a dit, une fois, à ses ‘Hassidim: "Si je ne vous apportais rien dans le domaine du Judaïsme, ma situation serait vraiment pitoyable, ainsi qu’il est dit: à cause d’eux, la situation de Moché fut mauvaise".
Il en est de même pour chacun et chacune qui est capable d’exercer son influence, de manière directe ou indirecte, sur une autre personne, afin de la renforcer dans son Judaïsme ou de la conduire à agir pour obtenir un tel renforcement.
On doit savoir que la réussite, en la matière, est le bonheur véritable. C’est la mission qui est confiée à celui qui peut guider les autres et il doit donc l’assumer pleinement. Et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, "il est certain qu’un effort ne reste jamais sans effet".
Avec ma bénédiction et dans l’espoir de recevoir de bonnes nouvelles,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Voir, à son propos, la lettre n°647.
(2) En Erets Israël.
(3) Le Rabbi de Gour.
19 Sivan 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
monsieur Moché Prager,
Je vous salue et vous bénis,
Mon ami, le docteur Yaakov Gripel(1), m’a fait part du contenu de la première lettre que vous lui avez adressée.
Bien entendu, la nouvelle que vous y annoncez est bonne. Vous voyez des résultats positifs dans l’action que vous menez auprès de ceux qui, en un instant, peuvent mener à bien la mission qui leur est confiée ici-bas et intervenir afin qu’il en soit de même pour les autres.
Vous avez bon espoir de voir concrètement, à l’avenir, le fruit de votre intervention. Mais, vous vous souvenez sans doute des termes de notre discussion, lorsque vous étiez ici. J’ai souligné que l’essentiel reste l’action concrète. Il est donc nécessaire d’établir le bilan de ce qui a été effectivement accompli.
A ce propos, et concernant, en particulier, la situation du Judaïsme et de l’éducation dans les camps des immigrants(2), vous ne dites rien.
Faisant référence à vos propos, lors de notre discussion, je réitère ma demande. Malgré vos nombreuses occupations, pouvez-vous me dire ce qu’il en est, dans ce domaine? Vous me décrirez la situation telle qu’elle est réellement, sans même faire intervenir votre amour pour les autres Juifs. Car, pour prendre des décisions concernant ces camps, il m’importe de disposer des informations les plus précises possibles.
J’ai entendu que le ‘Hidoucheï Harim(3) a dit, une fois, à ses ‘Hassidim: "Si je ne vous apportais rien dans le domaine du Judaïsme, ma situation serait vraiment pitoyable, ainsi qu’il est dit: à cause d’eux, la situation de Moché fut mauvaise".
Il en est de même pour chacun et chacune qui est capable d’exercer son influence, de manière directe ou indirecte, sur une autre personne, afin de la renforcer dans son Judaïsme ou de la conduire à agir pour obtenir un tel renforcement.
On doit savoir que la réussite, en la matière, est le bonheur véritable. C’est la mission qui est confiée à celui qui peut guider les autres et il doit donc l’assumer pleinement. Et, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, "il est certain qu’un effort ne reste jamais sans effet".
Avec ma bénédiction et dans l’espoir de recevoir de bonnes nouvelles,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Voir, à son propos, la lettre n°647.
(2) En Erets Israël.
(3) Le Rabbi de Gour.