Lettre n° 6290
Par la grâce de D.ieu,
“ Le troisième mois, en ce jour(1) ” 5718,
Brooklyn, New York,
Aux participants à la réunion de fondation des
jeunes de l’association ‘Habad à Montréal,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, la lettre dans laquelle vous me faites part de cette réunion et de la désignation d’un comité temporaire. Sans doute avez-vous aussitôt établi un programme d’actions concrètes et, avant tout, l’avez-vous mis en application, comme l’explique la lettre adressée aux jeunes de l’association ‘Habad se trouvant ici même(2), dont je vous joins une copie.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous agissiez avec empressement et enthousiasme, puisque telles sont les qualités de la jeunesse, afin de renforcer et de diffuser le Judaïsme, en général, l’enseignement de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, en particulier.
Bien entendu, cette activité ne concerne pas uniquement ceux qui sont jeunes par le nombre des années qu’ils ont passé ici-bas, mais bien tous les jeunes qui s’enflamment, éprouvent un sentiment vivace, ont un cœur en éveil pour le Saint béni soit-Il, les Mitsvot et la délivrance(3). Chaque Juif et chaque Juive en reçoit la possibilité. Il suffit, pour cela, de méditer, même sommairement, au Précepte de nos Sages(4) selon lequel les paroles de la Torah, les Injonctions du Créateur, doivent être perçues comme nouvelles, comme si elles avaient été données en ce jour.
En tout domaine, existent une Injonction de D.ieu et une manière de Le servir, comme l’indique le verset : “ En toutes tes voies, reconnais Le ” et comme l’expliquent longuement le Rambam, dans ses lois des opinions, le Tour et le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Chacun, en particulier celui qui a été éduqué selon la voie de ‘Habad et qui en a adopté les conceptions doit méditer à la dimension profonde et cachée de toute chose, à sa finalité. De la sorte, il renouvellera, à chaque instant, sa vitalité, sa force d’action.
La Michna par laquelle l’Admour Hazaken introduit son Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, dit : “ On se renforcera comme un lion ”. Plus précisément(5), la seconde version de cet ouvrage, basée sur le Tour, dit : “ Sois audacieux comme une panthère, léger comme un aigle, rapide comme un cerf, fort comme un lion, afin d’accomplir la Volonté de ton Père Qui se trouve dans les cieux ”. Vous consulterez ce texte.
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il s’agit du Roch ‘Hodech Sivan, selon le traité Chabbat 86b, comme l’explique le Torah Or, au début de la Parchat Yethro, que vous consulterez. ”
(2) Il s’agit de la lettre n°3429. Voir également la lettre n°6427.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Yalkout Chir Hachirim, au paragraphe 988. ”
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire de Rachi sur le verset Devarim 11, 13. On verra aussi le Sifri et le commentaire de Rachi sur le verset 6, 6. ”
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire du Megalé Amoukot, au début de la Parchat Emor, l’expression ‘audacieux comme une panthère’ se rapporte à la Torah, selon le traité Beïtsa 25b. ‘Léger comme un aigle’, animal qui est miséricordieux, fait allusion à l’amour de D.ieu et ‘rapide comme un cerf’ aux Mitsvot selon le traité Bera’hot 6b. Enfin, dans ‘fort comme un lion’, Ary, le lion, est l’anagramme de Iréa, la crainte. Les quatre expressions correspondent ainsi aux quatre lettres du Nom de D.ieu, d’après le Zohar, tome 3, à la page103b et le Tanya, au début du chapitre 44. Or, la crainte inférieure est la porte de l’élévation vers toutes ces étapes et ce qui les sous-tend, comme le disent le Zohar, tome 1, page 8a et le Kountrass Ha Avoda, au chapitre 2, alors que la crainte supérieure en est la finalité ultime, comme le dit le verset Devarim 6, 24 et comme l’explique le Tanya, à la fin du chapitre 23. On peut ainsi comprendre la fin de cet enseignement : ‘pour accomplir la Volonté…’, correspondant à la pointe qui surplombe le Youd, comme l’explique, en particulier, Iguéret Ha Techouva, au chapitre 4. Mais, ce point ne sera pas développé ici. ”
“ Le troisième mois, en ce jour(1) ” 5718,
Brooklyn, New York,
Aux participants à la réunion de fondation des
jeunes de l’association ‘Habad à Montréal,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, la lettre dans laquelle vous me faites part de cette réunion et de la désignation d’un comité temporaire. Sans doute avez-vous aussitôt établi un programme d’actions concrètes et, avant tout, l’avez-vous mis en application, comme l’explique la lettre adressée aux jeunes de l’association ‘Habad se trouvant ici même(2), dont je vous joins une copie.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous agissiez avec empressement et enthousiasme, puisque telles sont les qualités de la jeunesse, afin de renforcer et de diffuser le Judaïsme, en général, l’enseignement de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, en particulier.
Bien entendu, cette activité ne concerne pas uniquement ceux qui sont jeunes par le nombre des années qu’ils ont passé ici-bas, mais bien tous les jeunes qui s’enflamment, éprouvent un sentiment vivace, ont un cœur en éveil pour le Saint béni soit-Il, les Mitsvot et la délivrance(3). Chaque Juif et chaque Juive en reçoit la possibilité. Il suffit, pour cela, de méditer, même sommairement, au Précepte de nos Sages(4) selon lequel les paroles de la Torah, les Injonctions du Créateur, doivent être perçues comme nouvelles, comme si elles avaient été données en ce jour.
En tout domaine, existent une Injonction de D.ieu et une manière de Le servir, comme l’indique le verset : “ En toutes tes voies, reconnais Le ” et comme l’expliquent longuement le Rambam, dans ses lois des opinions, le Tour et le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Chacun, en particulier celui qui a été éduqué selon la voie de ‘Habad et qui en a adopté les conceptions doit méditer à la dimension profonde et cachée de toute chose, à sa finalité. De la sorte, il renouvellera, à chaque instant, sa vitalité, sa force d’action.
La Michna par laquelle l’Admour Hazaken introduit son Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, dit : “ On se renforcera comme un lion ”. Plus précisément(5), la seconde version de cet ouvrage, basée sur le Tour, dit : “ Sois audacieux comme une panthère, léger comme un aigle, rapide comme un cerf, fort comme un lion, afin d’accomplir la Volonté de ton Père Qui se trouve dans les cieux ”. Vous consulterez ce texte.
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il s’agit du Roch ‘Hodech Sivan, selon le traité Chabbat 86b, comme l’explique le Torah Or, au début de la Parchat Yethro, que vous consulterez. ”
(2) Il s’agit de la lettre n°3429. Voir également la lettre n°6427.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Yalkout Chir Hachirim, au paragraphe 988. ”
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire de Rachi sur le verset Devarim 11, 13. On verra aussi le Sifri et le commentaire de Rachi sur le verset 6, 6. ”
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire du Megalé Amoukot, au début de la Parchat Emor, l’expression ‘audacieux comme une panthère’ se rapporte à la Torah, selon le traité Beïtsa 25b. ‘Léger comme un aigle’, animal qui est miséricordieux, fait allusion à l’amour de D.ieu et ‘rapide comme un cerf’ aux Mitsvot selon le traité Bera’hot 6b. Enfin, dans ‘fort comme un lion’, Ary, le lion, est l’anagramme de Iréa, la crainte. Les quatre expressions correspondent ainsi aux quatre lettres du Nom de D.ieu, d’après le Zohar, tome 3, à la page103b et le Tanya, au début du chapitre 44. Or, la crainte inférieure est la porte de l’élévation vers toutes ces étapes et ce qui les sous-tend, comme le disent le Zohar, tome 1, page 8a et le Kountrass Ha Avoda, au chapitre 2, alors que la crainte supérieure en est la finalité ultime, comme le dit le verset Devarim 6, 24 et comme l’explique le Tanya, à la fin du chapitre 23. On peut ainsi comprendre la fin de cet enseignement : ‘pour accomplir la Volonté…’, correspondant à la pointe qui surplombe le Youd, comme l’explique, en particulier, Iguéret Ha Techouva, au chapitre 4. Mais, ce point ne sera pas développé ici. ”