Lettre n° 6296

Par la grâce de D.ieu,
4 Sivan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de Roch ‘Hodech Sivan, dans laquelle vous faites référence à la Yechiva A’heï Temimim que vous dirigez et pour laquelle vous êtes confronté à de nouvelles difficultés. Or, de telles épreuves se sont déjà présentées, aussi bien en votre endroit que dans toutes les institutions Tom’heï Temimim et A’heï Temimim. A chaque fois et en tout lieu, le Saint béni soit-Il accorde la réussite et le salut dans tous les domaines. Bien plus, il permet même l’ajout. Il faut présumer qu’il en sera bien ainsi, en l’occurrence. Certes, il est difficile de décider d’ici, jusque dans le détail, le comportement qu’il convient d’adopter. Néanmoins, vous avez acquis l’expérience de telles situations, d’autant qu’à n’en pas douter, mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, invoque une grande miséricorde et vous connaissez le récit(1) relatif à Rav Aharon de Bélinits, que le Tséma’h Tsédek délégua pour assumer une telle responsabilité.

Nous sommes dans les jours de préparation, au temps du don de notre Torah, de laquelle il est dit qu’elle est “ gravée sur les Tables ” et nos Sages enseignent : “ Ne lis pas ‘Harout, gravée, mais ‘Hérout, liberté ”, une liberté de tout ce qui fait obstacle, de tout ce qui entrave(2). Vous me donnerez donc de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction, selon la formulation du maître, mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,

Notes

(1) Voir le Séfer Ha Toledot Rabbi Maharach, dont le Rabbi est l’auteur, la lettre n°717 et la réunion ‘hassidique du Chabbat Parchat Chemot 5748, dans Itvaadouyot, tome 2, page 215.
(2) Voir la lettre n°6295.