Lettre n° 6313
Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint
D.ieu et assume une mission sacrée,
le Rav Yehouda Ze’harya Morde’haï Leïb ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour les quelques lignes que vous m’avez écrites, à propos de la fête de pose de la première pierre de la Yechiva ‘Habad, à Kfar ‘Habad, où “ l’Eternel a ordonné la bénédiction ”. Ceci renforce mon espoir que vous continuerez à le faire, à l’avenir, pour que ce projet réussisse. Vous le ferez, comme je l’écrivais dans ma lettre adressée à cette fête(2), financièrement, physiquement et moralement, conformément à ce qui y est expliqué.
Pour faire référence à l’actualité, ce qui vient d’être dit peut être lié au dicton bien connu du Baal Chem Tov(3), que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi. Il est enseigné, en effet, que “ la Torah, si elle n’est pas accompagnée par un travail, disparaît, au final ” et le Baal Chem Tov explique que le travail est, en l’occurrence, une occupation. Ainsi, la Torah peut ne pas être accompagnée par un travail, par une occupation qui est, en l’occurrence, l’amour du prochain. En conséquence, “ chaque passage de la Torah qui ne conduit pas à l’amour du prochain n’appartient pas à la Torah ”(4). Certes, il semble que le même enseignement ait déjà été clairement énoncé par les Sages qui disent : “ Celui qui prétend n’avoir que la Torah n’a pas même la Torah ” et vous consulterez le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 23c. Les bonnes actions sont donc nécessaires. Pour autant, les propos du Baal Chem Tov soulignent deux points :
A) Il doit en être ainsi pour chaque passage de la Torah.
B) Une “ occupation ” est nécessaire, ce que l’on peut comprendre d’après ce qui est dit, par ailleurs, à propos d’un commerce. Celui qui le tient ne reste pas chez lui, dans l’attente qu’on vienne le trouver et qu’on lui demande s’il a des marchandises à vendre. Bien au contraire, il quitte son endroit, “ s’occupe ”, s’efforce de vendre ces marchandises, de convaincre les clients, par toutes les façons possibles. Cette image est bien claire.
Pour ce qui fait l’objet de notre propos, l’amour du prochain est un grand principe de la Torah et, si l’on en fait la règle fondamentale, on n’aura aucune difficulté à “ s’occuper ” de ce qui vient d’être dit financièrement, physiquement et même moralement. En effet, il s’agit(5) à la fois de Torah et d’amour du prochain. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela de même que de l’avancement de votre communauté, d’une étape vers les autres, dans la Torah et ses Mitsvot,
Notes
(1) Le Rav Y. Z. M. L. H. Segal, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°6027.
(2) Il s’agit de la lettre n°6211.
(3) Voir le Séfer Ha Si’hot 5700, à la page 115 et le Likouteï Si’hot, tome 1, page 260.
(4) Tel est le dicton du Baal Chem Tov.
(5) L’édification d’une Yechiva.
11 Sivan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint
D.ieu et assume une mission sacrée,
le Rav Yehouda Ze’harya Morde’haï Leïb ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie pour les quelques lignes que vous m’avez écrites, à propos de la fête de pose de la première pierre de la Yechiva ‘Habad, à Kfar ‘Habad, où “ l’Eternel a ordonné la bénédiction ”. Ceci renforce mon espoir que vous continuerez à le faire, à l’avenir, pour que ce projet réussisse. Vous le ferez, comme je l’écrivais dans ma lettre adressée à cette fête(2), financièrement, physiquement et moralement, conformément à ce qui y est expliqué.
Pour faire référence à l’actualité, ce qui vient d’être dit peut être lié au dicton bien connu du Baal Chem Tov(3), que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi. Il est enseigné, en effet, que “ la Torah, si elle n’est pas accompagnée par un travail, disparaît, au final ” et le Baal Chem Tov explique que le travail est, en l’occurrence, une occupation. Ainsi, la Torah peut ne pas être accompagnée par un travail, par une occupation qui est, en l’occurrence, l’amour du prochain. En conséquence, “ chaque passage de la Torah qui ne conduit pas à l’amour du prochain n’appartient pas à la Torah ”(4). Certes, il semble que le même enseignement ait déjà été clairement énoncé par les Sages qui disent : “ Celui qui prétend n’avoir que la Torah n’a pas même la Torah ” et vous consulterez le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 23c. Les bonnes actions sont donc nécessaires. Pour autant, les propos du Baal Chem Tov soulignent deux points :
A) Il doit en être ainsi pour chaque passage de la Torah.
B) Une “ occupation ” est nécessaire, ce que l’on peut comprendre d’après ce qui est dit, par ailleurs, à propos d’un commerce. Celui qui le tient ne reste pas chez lui, dans l’attente qu’on vienne le trouver et qu’on lui demande s’il a des marchandises à vendre. Bien au contraire, il quitte son endroit, “ s’occupe ”, s’efforce de vendre ces marchandises, de convaincre les clients, par toutes les façons possibles. Cette image est bien claire.
Pour ce qui fait l’objet de notre propos, l’amour du prochain est un grand principe de la Torah et, si l’on en fait la règle fondamentale, on n’aura aucune difficulté à “ s’occuper ” de ce qui vient d’être dit financièrement, physiquement et même moralement. En effet, il s’agit(5) à la fois de Torah et d’amour du prochain. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela de même que de l’avancement de votre communauté, d’une étape vers les autres, dans la Torah et ses Mitsvot,
Notes
(1) Le Rav Y. Z. M. L. H. Segal, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°6027.
(2) Il s’agit de la lettre n°6211.
(3) Voir le Séfer Ha Si’hot 5700, à la page 115 et le Likouteï Si’hot, tome 1, page 260.
(4) Tel est le dicton du Baal Chem Tov.
(5) L’édification d’une Yechiva.