Lettre n° 6319
Par la grâce de D.ieu,
20 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 14 Sivan, dans laquelle vous remarquez, en passant, que vous m’avez, à différentes reprises, posé des questions sans recevoir de réponses. Il semble que vous en soyez surpris. Or, à mon sens, une Yechiva doit être conduite par ceux qui la dirigent, de sorte que l’on s’adresse à un autre continent uniquement pour les questions difficiles. En revanche, il n’y a pas lieu de soumettre à l’autre continent les problèmes qui devraient précisément être résolus sur place.
Il en va de même pour le contenu de votre présente lettre. Chaque élève est, à lui seul, un monde à part entière et l’on ne peut pas, en la matière, fixer des règles intangibles et figer l’attitude que l’on doit adopter envers chaque catégorie. En outre, pour chacun de ces élèves, il faut tenir compte de l’influence exercée sur les autres élèves. De fait, il y a, dans votre lettre, une contradiction évidente, puisque vous écrivez qu’ils sont des ‘Hassidim, qu’on ne peut donc pas les dominer. Or, il y a, en particulier, les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, de même que de nombreuses lettres de nos maîtres. Il est donc bien évident que chaque élève doit recevoir une réponse spécifique. Concrètement, il vous appartient de décider, comme je l’ai dit, sans statuer sur des catégories, mais bien sur des individus, avec tout ce que cela implique.
20 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 14 Sivan, dans laquelle vous remarquez, en passant, que vous m’avez, à différentes reprises, posé des questions sans recevoir de réponses. Il semble que vous en soyez surpris. Or, à mon sens, une Yechiva doit être conduite par ceux qui la dirigent, de sorte que l’on s’adresse à un autre continent uniquement pour les questions difficiles. En revanche, il n’y a pas lieu de soumettre à l’autre continent les problèmes qui devraient précisément être résolus sur place.
Il en va de même pour le contenu de votre présente lettre. Chaque élève est, à lui seul, un monde à part entière et l’on ne peut pas, en la matière, fixer des règles intangibles et figer l’attitude que l’on doit adopter envers chaque catégorie. En outre, pour chacun de ces élèves, il faut tenir compte de l’influence exercée sur les autres élèves. De fait, il y a, dans votre lettre, une contradiction évidente, puisque vous écrivez qu’ils sont des ‘Hassidim, qu’on ne peut donc pas les dominer. Or, il y a, en particulier, les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, de même que de nombreuses lettres de nos maîtres. Il est donc bien évident que chaque élève doit recevoir une réponse spécifique. Concrètement, il vous appartient de décider, comme je l’ai dit, sans statuer sur des catégories, mais bien sur des individus, avec tout ce que cela implique.