Lettre n° 633

Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Tamouz 5710,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Parmi les domaines d’action de mon beau-père, le Rabbi, le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et le Ma’hané Israël ont occupé une place toute particulière. Il en assumait personnellement la responsabilité et s’occupait lui-même de collecter les fonds nécessaires à leur fonctionnement, aux activités bien connues comme à celles qu’il menait discrètement et qui sont encore menées ainsi, à l’heure actuelle.

Il est bien évident que le souhait, la volonté et le désir de mon beau-père, le Rabbi, sont que toutes ses activités se poursuivent, comme auparavant, non seulement avec les dimensions quantitatives et qualitatives qu’elles ont actuellement, mais même en se développant, en s’élargissant et en s’agrandissant.

Désormais, la responsabilité financière(2) de ces diverses activités repose sur nous tous, sur chacun de ses ‘Hassidim, de ceux qui sont attachés à lui. Nous devons être les canaux et les réceptacles par l’intermédiaire desquels mon beau-père, le Rabbi, exerce son influence avec encore plus de force. Car, un Juste qui quitte ce monde se trouve dans tous les mondes, y compris dans celui-ci, plus que de son vivant.

En conséquence, je vous propose de vous concerter avec les ‘Hassidim de votre ville, de créer un comité local, commun au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et à Ma’hané Israël. Celui-ci se mettra le plus rapidement possible au travail, selon les conditions de l’endroit, pour prendre en charge, de manière permanente, une partie du budget de fonctionnement de ces institutions.

Vous voudrez bien me faire connaître le nom des membres de ce comité, afin qu’il soit mentionné près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, pour être bénis et pour connaître une grande réussite dans leur activité, surtout au sein de ce comité et, de façon générale, pour tout ce qui les concerne.

Dans la mesure du possible, ces noms me seront transmis de sorte qu’ils puissent être lus devant le tombeau du Rabbi, au jour de sa libération, le 12 Tamouz, qui est également l’anniversaire de sa naissance.

Vous consulterez le Yerouchalmi Roch Hachana 3, 8, le traité Chabbat 156a, le commentaire de Rachi et les Tossafot, à cette même référence. Vous verrez également le Likouteï Torah, au début de la Parchat Haazinou, la séquence de discours Maïm Rabim de 5636(3), au paragraphe 174 et le discours "voici l’offrande" 5670(4). Ce point ne sera pas développé ici.

De cette manière, l’attachement à lui, à ses pratiques et à ses accomplissements est possible et donc indispensable, avec encore plus de vigueur.

J’ai bon espoir que vous-même et vos amis, me donnerez, au plus vite, de bonnes nouvelles de ce qui a été accompli.

Je conclus en vous marquant mon respect et en vous bénissant de tout le bien,

M. Schneerson,

Notes

(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°629.
(3) 1876, du Rabbi Maharach.
(4) 1910, du Rabbi Rachab.