Lettre n° 6360

Par la grâce de D.ieu,
4 Tamouz 5718,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai bien reçu votre lettre du 29 Sivan et celles qui les précédaient. A ce propos, j’ai déjà écrit que, lorsque je n’en accuse pas réception, c’est généralement, et même toujours, du fait de mes nombreuses occupations. Je réponds donc aux lettres pour lesquelles cela est nécessaire afin d’éviter une erreur. Telle est ma priorité. En revanche, un simple accusé de réception peut être retardé, surtout quand il porte sur une activité menée dans le cadre d’une institution, comme les jeunes de l’association ‘Habad ou bien les femmes ‘Habad, puisqu’il est alors déjà donné dans une lettre adressée à l’institution proprement dite.

J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que l’on a engagé les préparatifs qui conviennent pour la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz. Puisse D.ieu faire qu’il y ait là un bon début pour que l’on dispose, suffisamment tôt, d’un programme détaillé. De la sorte, différents événements malencontreux, qui étaient jusqu’à maintenant le fait de la hâte, disparaîtront. L’assurance nous a été donnée que, “ comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je leur montrerai des merveilles ”. Mais, pour autant, une différence existe entre les deux événements. A l’époque, la hâte fut nécessaire à tous les niveaux pour la Présence divine, pour Israël, pour l’Egypte, alors qu’il n’en sera pas de même pour le monde futur. Il doit donc en être ainsi pour la préparation(1), ainsi qu’il est dit : “ Ce n’est pas à la hâte que vous partirez ”. Tout cela est expliqué, notamment, dans la longue séquence de discours ‘hassidiques qui est intitulée Ve Ka’ha(2). Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, en connaissant la réussite dans votre mission sacrée et, point central, dans la diffusion des sources(3) à l’extérieur,

Notes

(1) Au monde futur.
(2) Du Rabbi Maharach.
(3) De la ‘Hassidout.