Lettre n° 638

Par la grâce de D.ieu,
3 Tamouz 5710,

Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu, ...

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre courrier.

Votre frère vous a sûrement transmis, à propos de votre voyage, que, celui-ci ayant été commencé avec l’accord de mon beau-père, le Rabbi, vous devrez, comme il vous l’a demandé, renforcer le Judaïsme et la bonne éducation, dans tous les endroits où vous parvenez.

Si le présent voyage a le même objectif, il se trouve, par le fait, inclus dans l’accord déjà signifié par mon beau-père, le Rabbi.

Votre nom et celui des membres de votre famille ont été mentionnés près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi et le Saint béni soit-Il exauce les bénédictions des Justes, afin que tout se passe bien et en son temps. De temps à autre, vous donnerez sûrement de vos bonnes nouvelles.

Vous m’écrivez qu’aucune étude n’a malheureusement été fixée. Pourquoi se contenter de se lamenter? Mieux vaut la fixer effectivement! Ainsi vous gagnerez deux choses, la fixation d’un cours et la disparition de cette lamentation. De fait, un homme n’a pas le droit de se faire du mal lui-même. Peut-être pouvez-vous au moins étudier la Torah, chacun séparément.

En vous bénissant et en saluant les vôtres,

Rav Mena’hem Schneerson,