Lettre n° 6380
Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak Aïzik(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 11 Sivan, dans laquelle vous me dites que vous assumez des fonctions au sein de l’école professionnelle. Tant que ceci n’a pas été mis en place dans le cadre de ‘Habad, la question que vous m’avez posée(2) n’a pas lieu d’être. S’agissant d’instaurer un cursus similaire chez ‘Habad, j’ai déjà répondu au Rav E. Wolf, qui m’interrogeait, à ce sujet(3). Vous profitez sûrement de votre enseignement pour transmettre la crainte de D.ieu à vos élèves. En effet, tout ce qui concerne l’homme doit être utilisé pour mettre en pratique la mission qui lui est confiée, “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Du reste, le Choul’han Arou’h tranche la Hala’ha en ce sens et il dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”.
Vous faites référence à votre fils Yehouda Leïb(4) et vous prendrez connaissance, dans le Hayom Yom, de notre coutume sur la manière de mettre les Tefillin et de dire la bénédiction. Vous parlez d’un commentaire de la partie révélée de la Torah, à l’occasion de sa Bar Mitsva. A mon sens, il est clair que l’on doit préparer non seulement un discours ‘hassidique, qui sera alors récité, mais aussi une explication de la partie révélée de la Torah. Doit-elle faire partie de son discours ? Il existe, à ce propos, différentes coutumes. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que tous obtiennent la satisfaction de leurs besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.
Vous me demandez s’il est bon d’utiliser, pendant les fêtes, un système de cuisson électrique, dès lors qu’une telle action ne donne naissance à rien du tout, à la différence de l’éclairage électrique. Vous ne précisez pas le sens de votre question. Vous faites vraisemblablement allusion à un instrument électrique qui n’est pas branché au courant. Vous demandez si l’on peut, pendant la fête, le brancher et l’allumer. Il est bien évident que cela est interdit. Vous vous préparez sûrement à la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz. Puisse D.ieu faire qu’elle se poursuive, en tout ce qui concerne ‘Habad, tout au long de l’année qui vient. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav I. A. Karasik, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°3874.
(2) Vraisemblablement le fait de quitter cette école.
(3) Il s’agit de la lettre n°6245.
(4) Célébrant vraisemblablement sa Bar Mitsva.
9 Tamouz 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak Aïzik(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 11 Sivan, dans laquelle vous me dites que vous assumez des fonctions au sein de l’école professionnelle. Tant que ceci n’a pas été mis en place dans le cadre de ‘Habad, la question que vous m’avez posée(2) n’a pas lieu d’être. S’agissant d’instaurer un cursus similaire chez ‘Habad, j’ai déjà répondu au Rav E. Wolf, qui m’interrogeait, à ce sujet(3). Vous profitez sûrement de votre enseignement pour transmettre la crainte de D.ieu à vos élèves. En effet, tout ce qui concerne l’homme doit être utilisé pour mettre en pratique la mission qui lui est confiée, “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Du reste, le Choul’han Arou’h tranche la Hala’ha en ce sens et il dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”.
Vous faites référence à votre fils Yehouda Leïb(4) et vous prendrez connaissance, dans le Hayom Yom, de notre coutume sur la manière de mettre les Tefillin et de dire la bénédiction. Vous parlez d’un commentaire de la partie révélée de la Torah, à l’occasion de sa Bar Mitsva. A mon sens, il est clair que l’on doit préparer non seulement un discours ‘hassidique, qui sera alors récité, mais aussi une explication de la partie révélée de la Torah. Doit-elle faire partie de son discours ? Il existe, à ce propos, différentes coutumes. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que tous obtiennent la satisfaction de leurs besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.
Vous me demandez s’il est bon d’utiliser, pendant les fêtes, un système de cuisson électrique, dès lors qu’une telle action ne donne naissance à rien du tout, à la différence de l’éclairage électrique. Vous ne précisez pas le sens de votre question. Vous faites vraisemblablement allusion à un instrument électrique qui n’est pas branché au courant. Vous demandez si l’on peut, pendant la fête, le brancher et l’allumer. Il est bien évident que cela est interdit. Vous vous préparez sûrement à la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz. Puisse D.ieu faire qu’elle se poursuive, en tout ce qui concerne ‘Habad, tout au long de l’année qui vient. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav I. A. Karasik, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°3874.
(2) Vraisemblablement le fait de quitter cette école.
(3) Il s’agit de la lettre n°6245.
(4) Célébrant vraisemblablement sa Bar Mitsva.