Lettre n° 6385

Par la grâce de D.ieu,
13 Tamouz 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre de la veille du Chabbat Parchat Chela’h et je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour tout ce que vous mentionnez. Puisse D.ieu faire que vous m’en donniez de bonnes nouvelles. S’agissant de la Tsédaka de l’année(1), vous avez un doute, car vous avez donné votre contribution au milieu de l’année(2). Je suis surpris par votre question, car il semble que vous n’ayez pas vu la causerie relative à cette Tsédaka. Ce texte précise qu’elle doit être rapprochée de ce qui est exposé au début du second chapitre du traité Shekalim, référence que vous mentionnez vous-même. En effet, on en prélevait(3) également au titre de ce qui allait être payé par la suite, ce qui veut dire que les retardataires sont effectivement inclus dans la Tsédaka donnée depuis Roch Hachana, même si l’on a, en pareil cas, perdu la qualité de l’empressement, laquelle est définie par différents textes, en particulier le chapitre 21 d’Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken.

Vous dites, en passant, que vous vous efforcez de manger moins. Or, il est sûrement inutile de vous rappeler ce que précise le Rambam, au début du chapitre 4 de ses lois des opinions : “ Avoir un corps en bonne santé et intègre fait partie des voies de D.ieu ”. Et, l’on peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi et qu’une santé physique sujette à caution, empêche de se consacrer au service de D.ieu comme il le faudrait. C’est une évidence. Vous connaissez sûrement la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz, délivrance de notre maître et chef, le chef de tout Israël. Vous avez participé ou bien vous participerez aux réunions ‘hassidiques organisées à l’occasion de ces jours propices. Et, vous mettez en pratique les décisions de celui dont nous célébrons la joie , mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en gardant les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Somme donnée par une personne, en fonction du nombre des jours de l’année, afin que de la Tsédaka soit prélevée chaque jour, en son nom.
(2) Et, non au début de celle-ci, afin d’être prise en compte dans le don quotidien.
(3) Les demi-Shekels destinés à financer les sacrifices perpétuels.