Lettre n° 6391

Par la grâce de D.ieu,
14 Tamouz 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat et à celle qui la suivait. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous écrivez. Il est sûrement inutile de vous souligner que plus vous renforcerez votre engagement dans la Torah et les Mitsvot, plus vous multiplierez les bénédictions de D.ieu, en vos besoins et en ceux de votre famille. Vous faites également allusion à la consultation médicale qui a été subie par votre épouse. Je suis surpris que vous ne me disiez pas si le médecin lui a prescrit des compresses. C’est, bien souvent, le moyen d’obtenir une guérison complète. Peut-être est-il encore temps de le consulter, à ce propos.

Vous me dites, en outre, que vous ne savez pas ce que vous voulez et n’avez pas conscience de ce qui vous manque. Cette affirmation semble contredire le début de votre lettre. En effet, vous m’écrivez que certains membres de votre famille ne sont pas en bonne santé et qu’ils ont besoin d’une guérison complète. Or, vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle les deux cent quarante huit membres du corps humain correspondent aux deux cent quarante huit Injonctions et les trois cent soixante cinq nerfs, aux trois cent soixante cinq Interdits. Une déficience du corps doit donc être complétée également en recherchant la santé de l’âme. En fortifiant cette âme, on renforce également le corps, au sens le plus simple et, de cette façon, le traitement médical devient plus fructueux. De plus, la guérison physique fait partie de ce que l’on demande à D.ieu, car tout est dans Ses mains. S’agissant de la guérison de l’âme, en revanche, notre Torah, Torah de vie, nous a fait savoir que : “ tout est dans les mains de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu ”. En la matière, le libre-arbitre est effectivement accordé à l’homme, ce qui veut dire que rien ne résiste à une forte détermination, celle de s’élever et de faire un ajout à la Torah, d’une étape vers l’autre. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.

Vous avez sûrement connaissance des trois études bien connues, portant sur le Houmach, les Tehilim et le Tanya. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, que celles-ci concernent chacun et qu’elles ont un effet propice, dans différents domaines. De même, il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre appartement, afin de vous assurer qu’elle sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha. Enfin, votre épouse maintiendra la coutume des femmes juives vertueuses, qui consiste à prélever de la Tsédaka, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,