Lettre n° 640

Par la grâce de D.ieu,
7 Tamouz 5710,

Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav ... Hacohen,

Je vous salue et vous bénis,

Je vous joins le fascicule qui vient de paraître, à l’occasion de la fête de la libération du 12 Tamouz. Je suis certain que vous l’apprendrez vous-même et le mettrez, en outre, à la disposition de nombreuses autres personnes. Le mérite du plus grand nombre dépend de vous.

Il est encore difficile d’évoquer, par écrit, le décès du Rabbi. Néanmoins, nous devons toujours garder présent à l’esprit que notre responsabilité, celle de chacun d’entre nous, est accrue. Combien plus est-ce le cas pour ceux qui ont eu le mérite de le voir de nombreuses fois, d’être vu par lui de nombreuses fois, qu’il pense à eux de très nombreuses fois.

Chez de telles personnes, le souvenir doit renforcer les forces morales au point d’être capable de céder, même si l’on est convaincu d’avoir raison, comme le dit le Rabbi, dans le discours ‘hassidique de Chabbat Techouva 5710, édité dans le fascicule n°70.

Nous devons toujours nous rappeler que nous sommes les hommes du Rabbi et nous interroger nous-mêmes: "Lorsque j’agis de la sorte, le Rabbi est-il content de moi? Ai-je suffisamment repoussé le mal, l’ai-je transformé comme il se doit lorsque l’on est l’homme du Rabbi".

Comment des Cohanim peuvent-ils être rancuniers? Ils sont les descendants d’Aharon, le Cohen, qui "aimait la paix et recherchait la paix". Combien plus doivent-ils en faire de même, lorsqu’ils sont les disciples de mon beau-père, le Rabbi, lequel a toujours prôné l’amour du prochain, demandé de prendre en compte uniquement les qualités de l’autre. Vous consulterez, à ce propos, la causerie figurant dans le fascicule ci-joint.

Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’en dire plus et que, très bientôt, vous m’apprendrez que la paix règne, en tout point, chez vous.

En vous souhaitant tout le bien et dans l’attente de votre lettre, m’annonçant la paix et le bien,

Rav Mena’hem Schneerson,