Lettre n° 6420
Par la grâce de D.ieu,
27 Tamouz 5718,
Brooklyn,
A madame Chochana(1),
Je vous bénis et vous salue,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 15 Tamouz, relative à l’inscription sur la pierre tombale. Vous m’expliquez qu’il y a un récit de famille, datant du grand-père du défunt(2), mais vous ne me dites pas ce qui était inscrit sur la tombe du père du défunt(3), fils de ce grand-père. Or, il est certain que le défunt a pris part à sa rédaction et, si celle-ci est conforme au récit, on peut sûrement en tirer un enseignement pour la tombe du défunt lui-même.
Toutefois, il convient, à mon avis, d’inscrire, à propos du père du défunt, “ le Rav et ‘Hassid ” et préciser : “ Il était l’un des grands ‘Hassidim de Rabbi Chmouel et de Rabbi Chalom Dov Ber, dont le mérite nous protégera ”. De cette façon, le nom des maîtres de ‘Habad, chefs d’Israël, sera mentionné sur cette pierre tombale. C’est une évidence. Puisse D.ieu faire que, désormais, mes lettres aient un contenu joyeux, d’une joie entière. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
N. B. : Vous ne dites rien, dans votre lettre, de votre état de santé et de celui des membres de votre famille. Cela veut sûrement dire que tout va bien. Bien entendu, le texte de la pierre tombale doit recevoir l’assentiment de tous les enfants du défunt, auxquels D.ieu accordera longue vie. Mais, avant tout, ceux-ci méditeront au fait qu’il s’agit là, en tout et pour tout, d’une pierre, sur laquelle un texte est inscrit, alors que les enfants sont, pour leur part, un souvenir vivant, que leurs actions et leur comportement, au quotidien et non uniquement lors de l’anniversaire du décès, sont l’inscription figurant sur ce souvenir vivant. Sa formulation dépend d’eux et uniquement d’eux, car, selon l’affirmation de nos Sages, “ le fils est un membre de son père ”.
Notes
(1) Mme C. ‘Hen Zahavi, fille du Rav Avraham Yehouda ‘Hen, décédé au début de l’année 5718. Voir la lettre n°5988.
(2) Le Rav Perets ‘Hen
(3) Le Rav David Tsvi ‘Hen, le Radats.
27 Tamouz 5718,
Brooklyn,
A madame Chochana(1),
Je vous bénis et vous salue,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 15 Tamouz, relative à l’inscription sur la pierre tombale. Vous m’expliquez qu’il y a un récit de famille, datant du grand-père du défunt(2), mais vous ne me dites pas ce qui était inscrit sur la tombe du père du défunt(3), fils de ce grand-père. Or, il est certain que le défunt a pris part à sa rédaction et, si celle-ci est conforme au récit, on peut sûrement en tirer un enseignement pour la tombe du défunt lui-même.
Toutefois, il convient, à mon avis, d’inscrire, à propos du père du défunt, “ le Rav et ‘Hassid ” et préciser : “ Il était l’un des grands ‘Hassidim de Rabbi Chmouel et de Rabbi Chalom Dov Ber, dont le mérite nous protégera ”. De cette façon, le nom des maîtres de ‘Habad, chefs d’Israël, sera mentionné sur cette pierre tombale. C’est une évidence. Puisse D.ieu faire que, désormais, mes lettres aient un contenu joyeux, d’une joie entière. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
N. B. : Vous ne dites rien, dans votre lettre, de votre état de santé et de celui des membres de votre famille. Cela veut sûrement dire que tout va bien. Bien entendu, le texte de la pierre tombale doit recevoir l’assentiment de tous les enfants du défunt, auxquels D.ieu accordera longue vie. Mais, avant tout, ceux-ci méditeront au fait qu’il s’agit là, en tout et pour tout, d’une pierre, sur laquelle un texte est inscrit, alors que les enfants sont, pour leur part, un souvenir vivant, que leurs actions et leur comportement, au quotidien et non uniquement lors de l’anniversaire du décès, sont l’inscription figurant sur ce souvenir vivant. Sa formulation dépend d’eux et uniquement d’eux, car, selon l’affirmation de nos Sages, “ le fils est un membre de son père ”.
Notes
(1) Mme C. ‘Hen Zahavi, fille du Rav Avraham Yehouda ‘Hen, décédé au début de l’année 5718. Voir la lettre n°5988.
(2) Le Rav Perets ‘Hen
(3) Le Rav David Tsvi ‘Hen, le Radats.