Lettre n° 643
Par la grâce de D.ieu,
4 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Aux membres du comité éducatif de Kfar ‘Habad,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 26 Tamouz, dans laquelle vous m’annoncez que des après-midi récréatives du Chabbat ont été organisés. Sans doute l’avez-vous fait également pour les filles, bien entendu sous la direction des femmes et jeunes filles ‘Habad de Kfar ‘Habad. D.ieu fasse que ces réunions, pour les garçons et pour les filles, parviennent à leur faire acquérir, en quantité accrue, le Judaïsme, la Torah et ses Mitsvot, illuminés par la clarté et la chaleur ‘hassidiques.
Heureux est le sort de chacun de ceux qui se consacrent à cette mission sacrée. Tous connaîtront la réussite. Ceci s’ajoute à la bénédiction et à la réussite qu’ils recevront, en leurs préoccupations personnelles. Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,
643
Par la grâce de D.ieu,
19 Tamouz 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 8 Sivan et du lundi de la Parchat Beaalote’ha, avec retard, du fait de mes nombreuses occupations et de la nécessité de préparer le 12-13 Tamouz.
Dans les cercles que vous fréquentez, vous pouvez parfaitement mener à bien, avec l’aide de D.ieu, la mission pour laquelle la divine Providence vous a conduit en ce lieu.
Pour cela, il ne faut pas vous décourager en considérant que le nombre de personnes sur lesquelles vous exercez une influence positive est bien modeste et que, même sur celles-ci, cet effet positif n’est pas à la mesure de vos attentes.
Si l’on envisage la dimension quantitative, on doit garder présent à l’esprit que chaque individu est, à lui seul, un monde entier. Et, il est justifié que le monde entier se consacre au salut, physique et a fortiori moral, d’un seul Juif.
De plus, celui qui reçoit une influence positive n’en est pas le seul bénéficiaire. Lui-même, en effet, exercera à son tour, de manière directe ou indirecte, une bonne influence sur d’autres personnes, plus ou moins proches de lui. Tout comme un membre fait partie du corps, qui ne constitue qu’une seule et même entité, un individu est partie intégrante de la collectivité.
Apporter la vitalité morale à un individu permet donc de raffermir la situation de toute la communauté, dans son ensemble.
Si l’on envisage la dimension qualitative, on aura des difficultés à se représenter le service considérable que l’on rend à quelqu’un en lui venant en aide, en lui apportant ne serait-ce qu’un peu d’élévation.
D’une part, il est impossible d’évaluer ce qu’est une faute de moins, que l’on ne commet pas, ou une Mitsva de plus. En outre, la faute en aurait entraîné une autre, alors que la Mitsva en attire une autre. Par ailleurs, chaque Mitsva rend plus apte à une juste compréhension et à son application concrète.
Un Juif se couvrira la tête, un autre portera les Tefilin, un troisième mettra des Tsitsit, un quatrième sera conduit à aimer son prochain et à avoir de bons sentiments, un cinquième respectera les règles de la pureté familiale, un sixième conduira ses enfants à étudier la Torah.
Par ailleurs, vous rencontrez sûrement des personnes à qui D.ieu a accordé l’opulence matérielle et qui sont donc susceptibles d’aider financièrement le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et le Ma’hané Israël, que mon beau-père, le Rabbi, a fondés et auxquels il a assigné l’objectif ambitieux de ramener vers le Judaïsme tous ceux qui se sont égarés ou sont affaiblis, en particulier les jeunes.
En permettant, par exemple, au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et à Ma’hané Israël d’éditer et de diffuser le plus grand nombre de publications, en différentes langues, on prend effectivement part à une immense entreprise de salut, que le donateur n’aurait pas pu prendre en charge, à titre personnel. Bien évidemment, le mérite qui en découle lui permet d’accepter plus aisément l’influence morale dont il a besoin.
Il est difficile de faire l’inventaire, dans le cadre limité d’une lettre, de toutes les possibilités, qui s’offrent à vous, d’exercer une action positive. Mais, il importe, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, "de parler moins et d’agir plus".
Tout ce qui vient d’être dit concerne votre relation avec les autres. Mais, vous devez également agir sur votre propre personne. C’est là que le mauvais penchant se dresse avec le plus de force, mais nous parlerons de cela une autre fois(2).
J’ai écrit à monsieur Harry Kats, comme vous me l’avez demandé.
J’attends de vos bonnes nouvelles,
Rav Mena’hem Schneerson,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion du 12 Tamouz.
Notes
(1) Rav Barou’h Levitin. Voir, à son propos, la lettre n°475.
(2) Voir la lettre n°669.
4 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Aux membres du comité éducatif de Kfar ‘Habad,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 26 Tamouz, dans laquelle vous m’annoncez que des après-midi récréatives du Chabbat ont été organisés. Sans doute l’avez-vous fait également pour les filles, bien entendu sous la direction des femmes et jeunes filles ‘Habad de Kfar ‘Habad. D.ieu fasse que ces réunions, pour les garçons et pour les filles, parviennent à leur faire acquérir, en quantité accrue, le Judaïsme, la Torah et ses Mitsvot, illuminés par la clarté et la chaleur ‘hassidiques.
Heureux est le sort de chacun de ceux qui se consacrent à cette mission sacrée. Tous connaîtront la réussite. Ceci s’ajoute à la bénédiction et à la réussite qu’ils recevront, en leurs préoccupations personnelles. Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,
643
Par la grâce de D.ieu,
19 Tamouz 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 8 Sivan et du lundi de la Parchat Beaalote’ha, avec retard, du fait de mes nombreuses occupations et de la nécessité de préparer le 12-13 Tamouz.
Dans les cercles que vous fréquentez, vous pouvez parfaitement mener à bien, avec l’aide de D.ieu, la mission pour laquelle la divine Providence vous a conduit en ce lieu.
Pour cela, il ne faut pas vous décourager en considérant que le nombre de personnes sur lesquelles vous exercez une influence positive est bien modeste et que, même sur celles-ci, cet effet positif n’est pas à la mesure de vos attentes.
Si l’on envisage la dimension quantitative, on doit garder présent à l’esprit que chaque individu est, à lui seul, un monde entier. Et, il est justifié que le monde entier se consacre au salut, physique et a fortiori moral, d’un seul Juif.
De plus, celui qui reçoit une influence positive n’en est pas le seul bénéficiaire. Lui-même, en effet, exercera à son tour, de manière directe ou indirecte, une bonne influence sur d’autres personnes, plus ou moins proches de lui. Tout comme un membre fait partie du corps, qui ne constitue qu’une seule et même entité, un individu est partie intégrante de la collectivité.
Apporter la vitalité morale à un individu permet donc de raffermir la situation de toute la communauté, dans son ensemble.
Si l’on envisage la dimension qualitative, on aura des difficultés à se représenter le service considérable que l’on rend à quelqu’un en lui venant en aide, en lui apportant ne serait-ce qu’un peu d’élévation.
D’une part, il est impossible d’évaluer ce qu’est une faute de moins, que l’on ne commet pas, ou une Mitsva de plus. En outre, la faute en aurait entraîné une autre, alors que la Mitsva en attire une autre. Par ailleurs, chaque Mitsva rend plus apte à une juste compréhension et à son application concrète.
Un Juif se couvrira la tête, un autre portera les Tefilin, un troisième mettra des Tsitsit, un quatrième sera conduit à aimer son prochain et à avoir de bons sentiments, un cinquième respectera les règles de la pureté familiale, un sixième conduira ses enfants à étudier la Torah.
Par ailleurs, vous rencontrez sûrement des personnes à qui D.ieu a accordé l’opulence matérielle et qui sont donc susceptibles d’aider financièrement le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et le Ma’hané Israël, que mon beau-père, le Rabbi, a fondés et auxquels il a assigné l’objectif ambitieux de ramener vers le Judaïsme tous ceux qui se sont égarés ou sont affaiblis, en particulier les jeunes.
En permettant, par exemple, au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et à Ma’hané Israël d’éditer et de diffuser le plus grand nombre de publications, en différentes langues, on prend effectivement part à une immense entreprise de salut, que le donateur n’aurait pas pu prendre en charge, à titre personnel. Bien évidemment, le mérite qui en découle lui permet d’accepter plus aisément l’influence morale dont il a besoin.
Il est difficile de faire l’inventaire, dans le cadre limité d’une lettre, de toutes les possibilités, qui s’offrent à vous, d’exercer une action positive. Mais, il importe, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, "de parler moins et d’agir plus".
Tout ce qui vient d’être dit concerne votre relation avec les autres. Mais, vous devez également agir sur votre propre personne. C’est là que le mauvais penchant se dresse avec le plus de force, mais nous parlerons de cela une autre fois(2).
J’ai écrit à monsieur Harry Kats, comme vous me l’avez demandé.
J’attends de vos bonnes nouvelles,
Rav Mena’hem Schneerson,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion du 12 Tamouz.
Notes
(1) Rav Barou’h Levitin. Voir, à son propos, la lettre n°475.
(2) Voir la lettre n°669.