Lettre n° 6440

Par la grâce de D.ieu,
6 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Mena’hem, dans laquelle vous me dites que l’on propose un parti à votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie. Il s’agit d’une jeune fille ayant une grande sœur qui ne s’est pas encore fiancée. Pour autant, les parents ont indiqué qu’elle le serait bientôt. C’est alors que la proposition qui vous est faite, à propos de la plus jeune, pourra prendre effet.

Les fiançailles ont pour but de bâtir un édifice éternel. Il n’y a donc pas lieu de se dépêcher, d’exercer des pressions afin d’accélérer les choses pour gagner quelques jours. Il est préférable de fixer un délai pendant lequel vous attendrez les fiançailles de la grande sœur. Il peut, par exemple, s’agir de quelques semaines, d’autant que nous nous trouvons en un mois duquel nos Sages disent, au traité Taanit 29b : “ Il est préférable d’éviter Av ”. Pour différentes raisons, il n’y a pas lieu d’engager l’autre parti, en conférant à cette proposition un caractère impératif. Vous-mêmes, vous ne vous lierez pas non plus car, pendant ces semaines, pourront être formulées des propositions méritant d’être examinées.

Je suis surpris que vous ne me disiez rien de votre participation aux réunions ‘hassidiques, aux études publiques et surtout à vos actions de diffusion des sources, ce qui est une Mitsva personnelle, en particulier pour ceux dont les parents ont déjà adopté une telle activité. Le mérite des pères leur vient donc en aide. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, car le bien personnel, concernant un Juif ou une Juive, dépend du bien de ses accomplissements communautaires.