Lettre n° 6443
Par la grâce de D.ieu,
7 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous répondez à ma question sur la diffusion des sources(1) en rappelant que vous avez souligné, à maintes reprises, au grand Rav, la nécessité d’envoyer dans votre ville la personne qui convient pour cela(2). Vous comprendrez que cette réponse suscite, de ma part, un grand étonnement. Pensez-vous réellement que vous êtes parvenus en cet endroit uniquement pour faire la Che’hita à un certain nombre de bêtes et de volailles ou bien pour y prier et y prononcer un discours ? Vous connaissez l’image du serviteur auquel on avait appris à enfiler des perles et qui se consacrait à vendre du pain et de la viande. De fait, le pain et la viande sont nécessaires, mais il n’est nul besoin d’investir en cela ses forces révélées et ses forces cachées. Cet accomplissement peut être le fait de nombreuses personnes pour lesquelles nos saints maîtres n’ont pas fait don d’eux-mêmes, afin d’assurer leur éducation au sein de la Yechiva Tom’heï Temimim et de révéler en eux la plus haute lumière. Certes, l’effet de cet investissement de leur part apparaît à l’évidence, même s’il s’agit de vendre du pain et de la viande. Pour autant, une telle activité reste superficielle et n’est sûrement pas essentielle. Bien plus, vous observez vous-mêmes que vous vous trouvez dans cet endroit depuis plusieurs années déjà et que la divine Providence n’y a pas conduit d’autres anciens élèves de la Yechiva ou ‘Hassidim. Or, il est clair que les sources doivent être diffusées également dans votre ville.
Bien entendu, vous avez l’autorisation et le droit de transmettre tout cela au Rav, dirigeant l’endroit, car ce qui vient d’être dit le concerne également. Bien plus, comme l’établissent différents textes, la responsabilité du maître de l’endroit(3) est plus grande que celle du Cho’het, même si cette dernière est également importante, conformément à l’explication bien connue de mon beau-père, le Rabbi(4), qui dit : “ un Cho’het n’est pas uniquement quelqu’un qui tient un couteau à la main ”. Nous avons vécu le mois de la délivrance, celui de Tamouz, au cours duquel fut libéré notre maître et chef, tête d’Israël. Or, “ le corps suit la tête ”. Puisse donc D.ieu faire que chacun d’entre nous, au sein de tout Israël, soit libéré de tout ce qui lui fait obstacle, matériellement et spirituellement. Ainsi, la victoire sera évidente, comme ce fut le cas “ en ces jours-ci, à cette époque-là ” et l’on pourra servir D.ieu avec joie et inspiration. Point fondamental, on diffusera les sources jusqu’à ce qu’elles parviennent également à l’extérieur. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De la ‘Hassidout dans la ville où les destinataires de cette lettre exerçaient la fonction de Cho’het.
(2) Pour assurer cette diffusion, leur fonction de Cho’het ne leur permettant pas de le faire eux-mêmes.
(3) Du Rav.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4442.
7 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous répondez à ma question sur la diffusion des sources(1) en rappelant que vous avez souligné, à maintes reprises, au grand Rav, la nécessité d’envoyer dans votre ville la personne qui convient pour cela(2). Vous comprendrez que cette réponse suscite, de ma part, un grand étonnement. Pensez-vous réellement que vous êtes parvenus en cet endroit uniquement pour faire la Che’hita à un certain nombre de bêtes et de volailles ou bien pour y prier et y prononcer un discours ? Vous connaissez l’image du serviteur auquel on avait appris à enfiler des perles et qui se consacrait à vendre du pain et de la viande. De fait, le pain et la viande sont nécessaires, mais il n’est nul besoin d’investir en cela ses forces révélées et ses forces cachées. Cet accomplissement peut être le fait de nombreuses personnes pour lesquelles nos saints maîtres n’ont pas fait don d’eux-mêmes, afin d’assurer leur éducation au sein de la Yechiva Tom’heï Temimim et de révéler en eux la plus haute lumière. Certes, l’effet de cet investissement de leur part apparaît à l’évidence, même s’il s’agit de vendre du pain et de la viande. Pour autant, une telle activité reste superficielle et n’est sûrement pas essentielle. Bien plus, vous observez vous-mêmes que vous vous trouvez dans cet endroit depuis plusieurs années déjà et que la divine Providence n’y a pas conduit d’autres anciens élèves de la Yechiva ou ‘Hassidim. Or, il est clair que les sources doivent être diffusées également dans votre ville.
Bien entendu, vous avez l’autorisation et le droit de transmettre tout cela au Rav, dirigeant l’endroit, car ce qui vient d’être dit le concerne également. Bien plus, comme l’établissent différents textes, la responsabilité du maître de l’endroit(3) est plus grande que celle du Cho’het, même si cette dernière est également importante, conformément à l’explication bien connue de mon beau-père, le Rabbi(4), qui dit : “ un Cho’het n’est pas uniquement quelqu’un qui tient un couteau à la main ”. Nous avons vécu le mois de la délivrance, celui de Tamouz, au cours duquel fut libéré notre maître et chef, tête d’Israël. Or, “ le corps suit la tête ”. Puisse donc D.ieu faire que chacun d’entre nous, au sein de tout Israël, soit libéré de tout ce qui lui fait obstacle, matériellement et spirituellement. Ainsi, la victoire sera évidente, comme ce fut le cas “ en ces jours-ci, à cette époque-là ” et l’on pourra servir D.ieu avec joie et inspiration. Point fondamental, on diffusera les sources jusqu’à ce qu’elles parviennent également à l’extérieur. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De la ‘Hassidout dans la ville où les destinataires de cette lettre exerçaient la fonction de Cho’het.
(2) Pour assurer cette diffusion, leur fonction de Cho’het ne leur permettant pas de le faire eux-mêmes.
(3) Du Rav.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4442.