Lettre n° 646
Par la grâce de D.ieu,
21 Tamouz 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et je vous remercie des nouvelles que vous m’avez transmises.
Puisque vous vous trouvez à la campagne, avec votre famille, puisse D.ieu faire que ce séjour ait un apport positif, vous donne la santé et la force physiques. Mon beau-père, le Rabbi, disait, au nom de son père, le Rabbi(2): "Comme est précieux le corps juif, pour lequel tant de Torah a été déversée!"(3).
Vous consulterez le Rambam, lois des opinions, chapitre 4, qui dit: "Avoir un corps saint et fort fait partie des voies de D.ieu".
Mais, l’on peut aussi déduire de tout cela à quel point il importe que l’âme soit en bonne santé. Et, si l’on doit s’en préoccuper tout au long de l’année, combien plus faut-il le faire alors que l’on renforce sa santé physique, afin que la "force du corps" ne soit pas la "faiblesse de l’âme", ce qu’à D.ieu ne plaise, selon l’expression du Zohar, tome 1, page 180b. Vous consulterez également ce que dit le traité Chabbat 147b de l’eau de Dyomses(4).
Mon but n’est pas de développer un commentaire, mais bien de vous souligner la métamorphose qui est nécessaire, en pareille situation. Les jours de renforcement du corps doivent, en effet, être consacrés également à raffermir l’âme, en adoptant une étude de la Torah spécifique à cette période de vacances, en cherchant à encourager les autres personnes qui viennent se reposer dans le même endroit que vous ou à proximité, à étudier la Torah, à prier avec ferveur et à faire de bonnes actions, chacune selon son niveau.
Parfois, il est même bon de leur expliquer que nul n’a connaissance des secrets de la divine Providence et peut-être vous êtes-vous tous réunis en ce lieu uniquement pour ajouter quelques pierres précieuses à la couronne du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il.
Mon beau-père, le Rabbi, a effectivement donné l’assurance qu’un effort ne resterait jamais vain.
Il est fidèle dans ses promesses et l’on peut lui faire confiance.
En vous souhaitant de passer l’été en bonne santé physique et morale et en saluant tous les vôtres,
M. Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes, quelques fois datée du 21 Tamouz et, les autres fois, du 4 Mena’hem Av.
(2) Rachab.
(3) Voir les lettres n°605 et 697.
(4) Dans laquelle il était si agréable de se baigner que ceux qui le faisaient oubliaient la Torah qu’ils avaient apprises.
21 Tamouz 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et je vous remercie des nouvelles que vous m’avez transmises.
Puisque vous vous trouvez à la campagne, avec votre famille, puisse D.ieu faire que ce séjour ait un apport positif, vous donne la santé et la force physiques. Mon beau-père, le Rabbi, disait, au nom de son père, le Rabbi(2): "Comme est précieux le corps juif, pour lequel tant de Torah a été déversée!"(3).
Vous consulterez le Rambam, lois des opinions, chapitre 4, qui dit: "Avoir un corps saint et fort fait partie des voies de D.ieu".
Mais, l’on peut aussi déduire de tout cela à quel point il importe que l’âme soit en bonne santé. Et, si l’on doit s’en préoccuper tout au long de l’année, combien plus faut-il le faire alors que l’on renforce sa santé physique, afin que la "force du corps" ne soit pas la "faiblesse de l’âme", ce qu’à D.ieu ne plaise, selon l’expression du Zohar, tome 1, page 180b. Vous consulterez également ce que dit le traité Chabbat 147b de l’eau de Dyomses(4).
Mon but n’est pas de développer un commentaire, mais bien de vous souligner la métamorphose qui est nécessaire, en pareille situation. Les jours de renforcement du corps doivent, en effet, être consacrés également à raffermir l’âme, en adoptant une étude de la Torah spécifique à cette période de vacances, en cherchant à encourager les autres personnes qui viennent se reposer dans le même endroit que vous ou à proximité, à étudier la Torah, à prier avec ferveur et à faire de bonnes actions, chacune selon son niveau.
Parfois, il est même bon de leur expliquer que nul n’a connaissance des secrets de la divine Providence et peut-être vous êtes-vous tous réunis en ce lieu uniquement pour ajouter quelques pierres précieuses à la couronne du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il.
Mon beau-père, le Rabbi, a effectivement donné l’assurance qu’un effort ne resterait jamais vain.
Il est fidèle dans ses promesses et l’on peut lui faire confiance.
En vous souhaitant de passer l’été en bonne santé physique et morale et en saluant tous les vôtres,
M. Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes, quelques fois datée du 21 Tamouz et, les autres fois, du 4 Mena’hem Av.
(2) Rachab.
(3) Voir les lettres n°605 et 697.
(4) Dans laquelle il était si agréable de se baigner que ceux qui le faisaient oubliaient la Torah qu’ils avaient apprises.