Lettre n° 6495
Par la grâce de D.ieu,
25 Elloul 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav David(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 23 Elloul, avec ce qui y était joint. Vous me demandez si, à mon avis, il est permis de prier dans une synagogue où l’on se sert d’un microphone, le Chabbat et les fêtes. Je suis surpris que vous puissiez avoir un doute à propos d’une pratique aussi effroyable. En effet, l’utilisation d’un microphone est une transgression publique du Chabbat et des fêtes. Et, veut-on “ conquérir la reine alors que je me trouve à la maison ”(2), en agissant de la sorte dans un lieu où l’on prie Celui Qui donne la Torah et ses Mitsvot ? Le Chabbat n’est-il pas considéré comme l’ensemble des Mitsvot, comme le dit le Yerouchalmi, à la fin du chapitre 3 du traité Nedarim ?
Une telle transgression du Chabbat est effectuée au nom de tous ceux qui appartiennent à cette synagogue. En effet, les responsables, qui en prennent la décision, les représentent tous. On peut donc mettre en doute la prière et la lecture de la Torah qui y ont lieu, non uniquement la partie qui est prononcée devant le microphone, mais aussi celle qui la précède et celle qui la suit. Tout ceci est la stricte application de la Loi, pour ce qui concerne le Chabbat. Il en serait ainsi même s’il n’y avait pas, en l’occurrence, une profanation du Nom de D.ieu. Si, en outre, on intègre également cette notion, cette pratique en est d’autant plus grave. A mon sens, il est bien évident qu’il est préférable de prier seul, y compris à Roch Hachana et à Yom Kippour, plutôt que de se rendre dans cette synagogue, ce qu’à D.ieu ne plaise.
A l’occasion de la nouvelle année qui vient, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, j’adresse, par la présente, mes vœux à vous-même et à tous les vôtres, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. Patachnik, de Baltimore. Voir, à son sujet, la lettre n°4808.
(2) Selon les mots de A’hachvéroch, dans la Meguila.
25 Elloul 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav David(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 23 Elloul, avec ce qui y était joint. Vous me demandez si, à mon avis, il est permis de prier dans une synagogue où l’on se sert d’un microphone, le Chabbat et les fêtes. Je suis surpris que vous puissiez avoir un doute à propos d’une pratique aussi effroyable. En effet, l’utilisation d’un microphone est une transgression publique du Chabbat et des fêtes. Et, veut-on “ conquérir la reine alors que je me trouve à la maison ”(2), en agissant de la sorte dans un lieu où l’on prie Celui Qui donne la Torah et ses Mitsvot ? Le Chabbat n’est-il pas considéré comme l’ensemble des Mitsvot, comme le dit le Yerouchalmi, à la fin du chapitre 3 du traité Nedarim ?
Une telle transgression du Chabbat est effectuée au nom de tous ceux qui appartiennent à cette synagogue. En effet, les responsables, qui en prennent la décision, les représentent tous. On peut donc mettre en doute la prière et la lecture de la Torah qui y ont lieu, non uniquement la partie qui est prononcée devant le microphone, mais aussi celle qui la précède et celle qui la suit. Tout ceci est la stricte application de la Loi, pour ce qui concerne le Chabbat. Il en serait ainsi même s’il n’y avait pas, en l’occurrence, une profanation du Nom de D.ieu. Si, en outre, on intègre également cette notion, cette pratique en est d’autant plus grave. A mon sens, il est bien évident qu’il est préférable de prier seul, y compris à Roch Hachana et à Yom Kippour, plutôt que de se rendre dans cette synagogue, ce qu’à D.ieu ne plaise.
A l’occasion de la nouvelle année qui vient, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, j’adresse, par la présente, mes vœux à vous-même et à tous les vôtres, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. Patachnik, de Baltimore. Voir, à son sujet, la lettre n°4808.
(2) Selon les mots de A’hachvéroch, dans la Meguila.