Lettre n° 6510
Par la grâce de D.ieu,
4 Tichri 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, que je viens de recevoir. Vous me communiquez votre peine, quand vous vous souvenez où vous étiez, il y a trois ans, alors que vous m’écriviez une lettre et où vous êtes maintenant(1). Vous consulterez, à ce propos, l’explication de la ‘Hassidout sur la Michna, qui constate : “ Une heure de Techouva et de bonnes actions est préférable…(2) ”, en particulier dans la grande séquence de discours ‘hassidiques intitulée Ve Ka’ha(3). Le point central en est le commentaire du Baal Chem Tov selon lequel cette Techouva et ces bonnes actions sont celles qui causent la satisfaction de D.ieu, alors que le monde futur est la satisfaction de l’homme. On peut en déduire la distance qui existe entre l’une et l’autre et à quel point cela est “ préférable ”.
Il en est de même pour ce qu’était votre situation, il y a trois ans. La satisfaction était alors essentiellement celle de l’homme, alors qu’actuellement, c’est celle de D.ieu, grâce aux actions que vous menez pour diffuser les sources(4). C’est une évidence et cela va de soi. On doit donc dire que cette modification est “ préférable ”. Dès lors, comment en concevoir de la peine ?
Vous parlez d’éloignement géographique. De nos jours, “ cela n’est pas inaccessible et pas éloigné ”. En fait, “ D.ieu fit que toute chose intervienne en son temps ”. Vous parlez de fiançailles et vous connaissez la décision de nos Sages selon laquelle : “ les jeunes filles juives sont belles ”. Cette affirmation s’applique, de la même manière, à celle que vous citez, en particulier ces dernières années, alors qu’une large évolution positive a été constatée dans tous les domaines du Judaïsme. Chacun peut l’observer de ses propres yeux. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre se trouvait, vraisemblablement, trois ans auparavant, auprès du Rabbi, alors que, trois ans plus tard, il était devenu son émissaire, dans un endroit éloigné de lui.
(2) A tout le monde futur.
(3) Du Rabbi Maharach.
(4) De la ‘Hassidout.
4 Tichri 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, que je viens de recevoir. Vous me communiquez votre peine, quand vous vous souvenez où vous étiez, il y a trois ans, alors que vous m’écriviez une lettre et où vous êtes maintenant(1). Vous consulterez, à ce propos, l’explication de la ‘Hassidout sur la Michna, qui constate : “ Une heure de Techouva et de bonnes actions est préférable…(2) ”, en particulier dans la grande séquence de discours ‘hassidiques intitulée Ve Ka’ha(3). Le point central en est le commentaire du Baal Chem Tov selon lequel cette Techouva et ces bonnes actions sont celles qui causent la satisfaction de D.ieu, alors que le monde futur est la satisfaction de l’homme. On peut en déduire la distance qui existe entre l’une et l’autre et à quel point cela est “ préférable ”.
Il en est de même pour ce qu’était votre situation, il y a trois ans. La satisfaction était alors essentiellement celle de l’homme, alors qu’actuellement, c’est celle de D.ieu, grâce aux actions que vous menez pour diffuser les sources(4). C’est une évidence et cela va de soi. On doit donc dire que cette modification est “ préférable ”. Dès lors, comment en concevoir de la peine ?
Vous parlez d’éloignement géographique. De nos jours, “ cela n’est pas inaccessible et pas éloigné ”. En fait, “ D.ieu fit que toute chose intervienne en son temps ”. Vous parlez de fiançailles et vous connaissez la décision de nos Sages selon laquelle : “ les jeunes filles juives sont belles ”. Cette affirmation s’applique, de la même manière, à celle que vous citez, en particulier ces dernières années, alors qu’une large évolution positive a été constatée dans tous les domaines du Judaïsme. Chacun peut l’observer de ses propres yeux. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre se trouvait, vraisemblablement, trois ans auparavant, auprès du Rabbi, alors que, trois ans plus tard, il était devenu son émissaire, dans un endroit éloigné de lui.
(2) A tout le monde futur.
(3) Du Rabbi Maharach.
(4) De la ‘Hassidout.