Lettre n° 6532

Par la grâce de D.ieu,
28 Tichri 5719,
Brooklyn,

Aux dirigeants de l’association de bienfaisance,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre bilan de l’année 5718(1). Je suis un peu surpris de constater que, selon celui-ci, vous n’avez accordé, au cours de cette année, que cinquante cinq prêts. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, s’accomplisse la promesse selon laquelle : “ Il n’y aura plus de pauvres en ton sein ”. Mais, si toutefois la réalisation de cette promesse était retardée, ce qu’à D.ieu ne plaise, comme l’indique la suite de ces versets, s’il y a effectivement des pauvres, que D.ieu vous accorde les moyens de multiplier vos actes de bienfaisance. Nos Sages disent, en effet, que les bonnes actions sont plus importantes que la Tsédaka(2), bien que cette dernière soit considérée comme l’ensemble des Mitsvot.

De fait, cette année est la septième, celle de la Chemitta(3). Tout cela est donc encore plus important, car les versets ajoutent alors une Injonction spécifique : “ Prends garde que…(4) Tu lui donneras…(5) ”. Avec ma bénédiction de réussite en cette action qui sera menée, comme le demande notre Torah, dans la joie et l’enthousiasme,

N. B. : Selon mon habitude, sans en faire le vœu, je vous joins un chèque, qui est ma participation symbolique pour l’année qui vient.

Notes

(1) 1957-1958.
(2) Car la Tsédaka est donnée uniquement aux pauvres, alors qu’un riche peut également avoir besoin d’un prêt.
(3) Qui a pour effet d’effacer les dettes.
(4) D’éprouver une idée impie en ton cœur et de dire : la septième année s’approche.
(5) Ce prêt sans se tenir un tel raisonnement.