Lettre n° 6537

Par la grâce de D.ieu,
1er Mar ’Hechvan 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Tichri, dans laquelle vous me décrivez la situation de l’école et, en particulier, la question de la séparation(1), que vous êtes le seul à prôner, ce qui est au-dessus de vos forces. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’expliquer longuement que cette opinion est également celle de l’Unique du monde. Conformément au dicton bien connu(2) de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, il faut “ vivre avec le temps ”, c’est-à-dire avec la Paracha, comme l’expliquent le Kountrass Bikour Chicago et le fascicule n°46(3).

Or, la Paracha de cette semaine montre que “ les actions des pères sont des signes pour les enfants ”. Il y est dit, en effet, que : “ toute la terre avait une seule langue et les mêmes paroles ”, comme le souligne Rachi, au point de susciter la suspicion céleste : “ Et, maintenant, on ne les laissera pas faire ”. Au final, “ Avraham fut unique ” et il hérita de toute la terre. Comme le souligne un dicton de nos maîtres, il est certain qu’un effort n’est jamais vain. Puisse donc D.ieu faire qu’il en soit ainsi au plus vite, avec une occultation et une obscurité minimales. Grand est le mérite de celui qui accomplit tout cela un mois, une semaine, un jour plus tôt. Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Des garçons et des filles, dans les classes. Voir, à ce sujet, les lettres n°6177, 6596, 6929 et 6945.
(2) Voir, à ce propos les lettres n°5476* et 6543.
(3) L’un et l’autre du précédent Rabbi.