Lettre n° 6549
Par la grâce de D.ieu,
10 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 ‘Hechvan, avec ce qui y était joint, c’est-à-dire le don de madame Sarah Lief, destiné à des institutions de Torah. Votre lettre semble indiquer que cette contribution fait suite à la visite du Rav Télichevski. Le montant en a donc été transmis à l’institution qu’il représente(2). En tout état de cause, nos Sages disent, au traité Baba Kama 92b, que “ le vin appartient à son propriétaire, mais l’on exprime sa gratitude à celui qui le sert ”. Puisse donc D.ieu vous permettre de multiplier de telles actions et qu’Il fasse que votre exemple soit imité par les autres rabbins des Etats Unis, qui prendront conscience de leur mission véritable, celle de rapprocher les membres de leur communauté d’une pratique véritable de la Torah et des Mitsvot. Tout le reste, les discours, les visites aux familles, ne sont qu’accessoires et ont pour unique but de mener à bien cette mission.
Et, vous savez que, pour ce qui concerne une communauté, un manquement, même s’il n’a que la taille de la pointe d’un cheveu, est multiplié de nombreuses fois, dans la mesure où il concerne des dizaines, des milliers de personnes. C’est une évidence. Or, on a pu constater, aux Etats-Unis, que, quand on demande aux membres de la communauté et à leur famille, de mettre en pratique la Torah et les Mitsvot sans compromis(3), une Torah intègre et entière, on ne les effraye pas. Bien au contraire, ceux-ci sont satisfaits qu’on leur décrive la réalité telle qu’elle est. Et, même ceux qui ne sont pas prêts à accepter une telle exigence comme il le faudrait n’en sont pas moins impressionnés, en en prenant connaissance. De ce fait, ils accomplissent, au moins partiellement, ce qu’on leur demande. De la sorte, on peut, de temps à autre, leur demander un ajout, puis encore un autre. Il n’en est pas de même si, d’emblée, on leur présente des compromis. Tel était, du reste, le contenu de la lettre que j’ai adressée à tous, à l’occasion de ce Roch Hachana(4), dont je vous joins une copie qui vous intéressera sûrement. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Vous consulterez le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de la circoncision, fin du chapitre 3, qui mentionne le principe selon lequel : “ le vin appartient à son propriétaire, mais l’on exprime sa gratitude à celui qui le sert ”. Il en est ainsi uniquement pour celui qui possède le libre-arbitre(5), mais non…(6). L’importance de cette notion peut être déduite de ce qu’explique la ‘Hassidout, laquelle souligne que le choix est véritable quand il est totalement libre, ce qui n’est le cas que pour les Juifs(7), desquels il est dit : “ Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu ”, Qui fait un choix d’une manière totalement libre, sans aucun obstacle, ce qu’à D.ieu ne plaise, dès lors qu’Il possède l’existence véritable. Il n’en est pas de même pour les autres êtres, y compris les anges.
Notes
(1) Le Rav H. Davidowicz, de Denver.
(2) Le centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, à New York.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6280.
(4) Il s’agit de la lettre n°6499.
(5) Et, qui pourrait donc faire le choix de ne pas le servir. Voir, à ce sujet, la lettre n°3472.
(6) Pour celui qui n’a pas le libre-arbitre et ne peut donc pas faire autrement.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°6539.
10 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 ‘Hechvan, avec ce qui y était joint, c’est-à-dire le don de madame Sarah Lief, destiné à des institutions de Torah. Votre lettre semble indiquer que cette contribution fait suite à la visite du Rav Télichevski. Le montant en a donc été transmis à l’institution qu’il représente(2). En tout état de cause, nos Sages disent, au traité Baba Kama 92b, que “ le vin appartient à son propriétaire, mais l’on exprime sa gratitude à celui qui le sert ”. Puisse donc D.ieu vous permettre de multiplier de telles actions et qu’Il fasse que votre exemple soit imité par les autres rabbins des Etats Unis, qui prendront conscience de leur mission véritable, celle de rapprocher les membres de leur communauté d’une pratique véritable de la Torah et des Mitsvot. Tout le reste, les discours, les visites aux familles, ne sont qu’accessoires et ont pour unique but de mener à bien cette mission.
Et, vous savez que, pour ce qui concerne une communauté, un manquement, même s’il n’a que la taille de la pointe d’un cheveu, est multiplié de nombreuses fois, dans la mesure où il concerne des dizaines, des milliers de personnes. C’est une évidence. Or, on a pu constater, aux Etats-Unis, que, quand on demande aux membres de la communauté et à leur famille, de mettre en pratique la Torah et les Mitsvot sans compromis(3), une Torah intègre et entière, on ne les effraye pas. Bien au contraire, ceux-ci sont satisfaits qu’on leur décrive la réalité telle qu’elle est. Et, même ceux qui ne sont pas prêts à accepter une telle exigence comme il le faudrait n’en sont pas moins impressionnés, en en prenant connaissance. De ce fait, ils accomplissent, au moins partiellement, ce qu’on leur demande. De la sorte, on peut, de temps à autre, leur demander un ajout, puis encore un autre. Il n’en est pas de même si, d’emblée, on leur présente des compromis. Tel était, du reste, le contenu de la lettre que j’ai adressée à tous, à l’occasion de ce Roch Hachana(4), dont je vous joins une copie qui vous intéressera sûrement. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Vous consulterez le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de la circoncision, fin du chapitre 3, qui mentionne le principe selon lequel : “ le vin appartient à son propriétaire, mais l’on exprime sa gratitude à celui qui le sert ”. Il en est ainsi uniquement pour celui qui possède le libre-arbitre(5), mais non…(6). L’importance de cette notion peut être déduite de ce qu’explique la ‘Hassidout, laquelle souligne que le choix est véritable quand il est totalement libre, ce qui n’est le cas que pour les Juifs(7), desquels il est dit : “ Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu ”, Qui fait un choix d’une manière totalement libre, sans aucun obstacle, ce qu’à D.ieu ne plaise, dès lors qu’Il possède l’existence véritable. Il n’en est pas de même pour les autres êtres, y compris les anges.
Notes
(1) Le Rav H. Davidowicz, de Denver.
(2) Le centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, à New York.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6280.
(4) Il s’agit de la lettre n°6499.
(5) Et, qui pourrait donc faire le choix de ne pas le servir. Voir, à ce sujet, la lettre n°3472.
(6) Pour celui qui n’a pas le libre-arbitre et ne peut donc pas faire autrement.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°6539.