Lettre n° 6557
Par la grâce de D.ieu,
15 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 7 ‘Hechvan, dans laquelle vous me dites que vous avez reçu les documents et vous me transmettez un bref compte-rendu des actions que vous avez menées. Je suis surpris que vous ne fassiez pas allusion aux visites que vous avez faites en différents endroits, pendant les mois de l’été. Cela est sans doute beaucoup plus important, à l’heure actuelle. Vous expliquerez à tous que vous avez l’intention de venir ici, que vous vous rendrez, à cette occasion, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, le chef d’Israël.
Le cœur des Juifs est en éveil, y compris lorsque ceux-ci se trouvent en exil, quel que soit, par ailleurs, la forme de leur sommeil(2), puisque le verset, à l’évidence, n’introduit aucune distinction entre eux. Puisse D.ieu qu’en la matière également, vous m’annonciez de véritables bonnes nouvelles, qui seront “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”, d’un bien qui donne des fruits, comme le dit le traité Kiddouchin. En effet, le Saint béni soit-Il et Israël sont les fiancés dont l’union, sur une colonne, fut célébrée lors du don de la Torah, à l’issue de quarante jours(3). Vous consulterez les additifs au Torah Or, à la fin de la Parchat Yethro, soulignant que le don de la Torah ne dure qu’un seul jour, à la différence des autres fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°4802.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Béréchit Rabba, au chapitre 17, paragraphe 5 et le discours ‘hassidique bien connu, qui est intitulé : ‘Et, les mille neuf cents’ ”, qui est imprimé dans le Séfer Ha Maamarim Admour Hazaken Al Ha Torah, Parchat Pekoudeï, à la page 419.
(3) Que Moché passa sur le mont Sinaï pour la recevoir.
15 Mar ‘Hechvan 5719,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 7 ‘Hechvan, dans laquelle vous me dites que vous avez reçu les documents et vous me transmettez un bref compte-rendu des actions que vous avez menées. Je suis surpris que vous ne fassiez pas allusion aux visites que vous avez faites en différents endroits, pendant les mois de l’été. Cela est sans doute beaucoup plus important, à l’heure actuelle. Vous expliquerez à tous que vous avez l’intention de venir ici, que vous vous rendrez, à cette occasion, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, le chef d’Israël.
Le cœur des Juifs est en éveil, y compris lorsque ceux-ci se trouvent en exil, quel que soit, par ailleurs, la forme de leur sommeil(2), puisque le verset, à l’évidence, n’introduit aucune distinction entre eux. Puisse D.ieu qu’en la matière également, vous m’annonciez de véritables bonnes nouvelles, qui seront “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”, d’un bien qui donne des fruits, comme le dit le traité Kiddouchin. En effet, le Saint béni soit-Il et Israël sont les fiancés dont l’union, sur une colonne, fut célébrée lors du don de la Torah, à l’issue de quarante jours(3). Vous consulterez les additifs au Torah Or, à la fin de la Parchat Yethro, soulignant que le don de la Torah ne dure qu’un seul jour, à la différence des autres fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°4802.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Béréchit Rabba, au chapitre 17, paragraphe 5 et le discours ‘hassidique bien connu, qui est intitulé : ‘Et, les mille neuf cents’ ”, qui est imprimé dans le Séfer Ha Maamarim Admour Hazaken Al Ha Torah, Parchat Pekoudeï, à la page 419.
(3) Que Moché passa sur le mont Sinaï pour la recevoir.