Lettre n° 6597

Par la grâce de D.ieu,
11 Kislev 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Il est bien clair que mon but n’est pas de me plaindre du passé et d’imposer une souffrance à qui que ce soit. Ce que je dis concerne l’avenir et j’entends ici désigner du doigt ce que l’on peut observer de ses yeux de chair, c’est-à-dire le fait que l’un des canaux et des réceptacles les plus sûrs pour gagner sa vie matériellement est de se consacrer à gagner sa vie moralement. Bien plus, la subsistance matérielle est assurée par D.ieu, comme on le dit dans la bénédiction suivant le repas, qui est instaurée par la Torah : “ Il nourrit le monde entier par Sa bonté, avec grâce, bonté et miséricorde ”. Pour autant, un homme doit forger des réceptacles, selon les voies naturelles. Il n’en est pas de même, en revanche, pour la subsistance morale, qui est entièrement livrée à l’homme, car “ tout est dans la main de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu ” et il est dit : “ Vois, j’ai placé devant toi ”, sans autre précision. Il n’en est pas de même pour : “ et, tu choisiras ”, ce qui dépend de l’homme, même s’il reçoit, pour cela, l’aide de D.ieu, car il est dit que : “ celui qui désire se purifier, on lui vient en aide ”. Puisse D.ieu faire que vous me donniez très prochainement de bonnes nouvelles d’un sursaut fondamental, intervenu en la matière.

Bien plus, nous approchons de jours propices, la date du 19 Kislev, victoire de la lumière de la ‘Hassidout et des voies ‘hassidiques, la fête de ‘Hanouka, qui lui fait suite et apporte une lumière accrue, de jour en jour. En effet, la Hala’ha retient l’avis de Beth Hillel selon lequel on allume les bougies en ordre croissant, ce qui s’applique à “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même qu’au luminaire de la Torah, c’est-à-dire à la ‘Hassidout et à ce qui la concerne. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.