Lettre n° 6602

Par la grâce de D.ieu,
14 Kislev 5719,
Brooklyn,

A la direction de l’institut pour la publication
des livres du ‘Hatam Sofer,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu les livres que vous avez édités et que vous m’avez adressés. Je vous en remercie. Puisse D.ieu faire que vous redoubliez d’ardeur pour grandir et parer la Torah, sa partie révélée et sa dimension profonde, qui sont indissociables, car elle est une Torah intègre. De nos jours, cette dimension profonde a été révélée par la ‘Hassidout.

Différents textes soulignent la nécessité de cette étude, qui insuffle l’amour et la crainte de D.ieu. Elle constitue, en outre, une préparation à l’étude de toute la Torah, en général, comme l’établit le Talmud, au traité Pessa’him 50b, selon lequel “ est plus haut que le ciel celui qui agit pour son nom ”. Or, celui qui adopte cette attitude ne peut le faire que par amour du Maître de toute la terre, selon l’expression du Rambam, à la fin de ses lois de la Techouva, que vous consulterez. Vous connaissez également la position qui avait été prise par le ‘Hatam Sofer, en la matière. Selon lui, il est nécessaire, avant de se consacrer à l’étude, d’apprendre le Midrash et d’allonger le temps de sa prière. De fait, la prière précède toujours l’étude, comme Abba Binyamin en formula la demande, selon le traité Bera’hot 5b. S’agissant de la question que les Tossafot posent, à cette référence, vous consulterez le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, Devarim, à la page 86b. Avec mes respects et ma bénédiction,