Lettre n° 6611
Par la grâce de D.ieu,
21 Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Kislev, dans laquelle vous me précisez l’état de santé de vos enfants. Vous concluez en me demandant comment il faut considérer un aliment dont la Cacherout n’est pas la meilleure. Vous précisez qu’il s’agit d’un aliment pouvant ouvrir l’appétit de vos enfants. De façon générale, la meilleure Cacherout des aliments, comme l’établissent différents textes, n’importe pas seulement pour le respect de la Mitsva. En effet, cet aliment se confond au sang et à la chair du corps, le reliant ainsi à l’âme. La Cacherout et la finesse de l’aliment agissent donc sur le caractère et sur les bons sentiments de celui qui le consomme. En conséquence, tout ajout à la Cacherout, à la finesse et à la pureté de cet aliment doit être considéré comme une amélioration de la constitution, de la finesse et de la pureté du caractère et des sentiments. Et, s’il en est ainsi pour les adultes, combien plus est-ce le cas pour des enfants, dont le caractère est en formation. La direction vers laquelle on les dirige est donc particulièrement déterminante.
En fonction de ce qui vient d’être dit, vous pourrez établir mon avis sur la question posée. Il ne s’agit pas, en l’occurrence, de ce qui a une incidence directe sur la santé, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais uniquement de renforcer l’appétit et de fortifier. Il n’y a donc pas lieu de diminuer le niveau de Cacherout des aliments. On peut assurément trouver d’autres moyens et d’autres façons de renforcer l’appétit et l’état de santé des enfants, sans empiéter sur la Cacherout et la meilleure façon de la respecter. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
21 Kislev 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Kislev, dans laquelle vous me précisez l’état de santé de vos enfants. Vous concluez en me demandant comment il faut considérer un aliment dont la Cacherout n’est pas la meilleure. Vous précisez qu’il s’agit d’un aliment pouvant ouvrir l’appétit de vos enfants. De façon générale, la meilleure Cacherout des aliments, comme l’établissent différents textes, n’importe pas seulement pour le respect de la Mitsva. En effet, cet aliment se confond au sang et à la chair du corps, le reliant ainsi à l’âme. La Cacherout et la finesse de l’aliment agissent donc sur le caractère et sur les bons sentiments de celui qui le consomme. En conséquence, tout ajout à la Cacherout, à la finesse et à la pureté de cet aliment doit être considéré comme une amélioration de la constitution, de la finesse et de la pureté du caractère et des sentiments. Et, s’il en est ainsi pour les adultes, combien plus est-ce le cas pour des enfants, dont le caractère est en formation. La direction vers laquelle on les dirige est donc particulièrement déterminante.
En fonction de ce qui vient d’être dit, vous pourrez établir mon avis sur la question posée. Il ne s’agit pas, en l’occurrence, de ce qui a une incidence directe sur la santé, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais uniquement de renforcer l’appétit et de fortifier. Il n’y a donc pas lieu de diminuer le niveau de Cacherout des aliments. On peut assurément trouver d’autres moyens et d’autres façons de renforcer l’appétit et l’état de santé des enfants, sans empiéter sur la Cacherout et la meilleure façon de la respecter. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,