Lettre n° 6615

Par la grâce de D.ieu,
28 Kislev 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du dimanche de la Parchat Vaychla’h, que je viens de recevoir. Vous m’y faites part de votre état de santé et des conséquences de votre traitement(1). En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite vous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, conformément à ce que vous m’écrivez.

Il y a quelques temps, j’ai attiré l’attention de votre beau-père, auquel D.ieu accordera longue vie, quand il m’a écrit à propos de votre état de santé, en lui soulignant qu’il serait bon et même très judicieux que vous fixiez une étude du luminaire de la Torah, c’est-à-dire de sa dimension profonde laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout, en particulier pendant le Chabbat qui est saint pour D.ieu, mais aussi plusieurs fois par semaine ou, mieux encore, chaque jour. Différents textes expliquent à quel point cette étude est nécessaire, surtout à notre époque. En outre, pour ce qui vous concerne plus spécifiquement, le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”(2), mais en proportion largement accrue. L’étude du luminaire de la Torah rendra donc la clarté à vos yeux.

Puisse D.ieu faire, non seulement que vous fixiez un temps pour tout cela, mais aussi que vous l’augmentiez, conformément à l’Injonction selon laquelle on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté. De fait, tels sont la Mitsva et le contenu de ‘Hanouka, puisque le miracle se produisit avec de l’huile, qui fait allusion aux secrets des secrets de la Torah(3), d’une manière sans cesse accrue, jusqu’à connaître l’immensité. Avec ma bénédiction de bonne santé et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Le destinataire de cette lettre souffrait des yeux.
(2) De la manière dont on agit envers Lui.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Vous consulterez Devarim, chapitre 7, paragraphe 3, qui dit : ‘La Torah fut comparée à cinq éléments… au miel et au lait, ainsi qu’il est dit : ‘il y a du miel et du lait sous ta langue’, à l’huile, qui est le liquide le plus élevé. Le miel et le lait font précisément allusion aux secrets de la Torah, selon le traité ‘Haguiga 13a, d’après la version qu’en donne le Rambam, à la fin du second chapitre de ses lois des fondements de la Torah. ”