Lettre n° 6626
Par la grâce de D.ieu,
5 Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de la cinquième lumière(1). Il est bien évident que le contenu de mon courrier, auquel vous répondiez dans cette lettre, n’avait pas pour but de faire souffrir qui que ce soit, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il s’agissait uniquement d’interpréter la situation telle que je la vois, dans les domaines qui concernent le comportement présent et futur. De même, il est évident que mon propos n’était pas de demander à quelqu’un de vivre dans l’étroitesse, ce qui n’est nullement ma fonction. Bien plus, conformément à l’affirmation bien connue de nos Sages, “ le monde ne méritait pas de pouvoir utiliser l’or ” et il l’obtint uniquement parce que celui-ci était nécessaire pour le Temple(2). Or, il en est de même pour chaque foyer juif, duquel il est dit : “ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”, c’est-à-dire : “ au sein de chaque Juif ”. Toute la largesse existant dans le monde se justifie donc uniquement par son utilité à chaque maison juive, même si, bien évidemment, il ne convient pas de rechercher systématiquement les biens matériels et l’opulence. Pour autant, il en est bien ainsi, comme le précise aussi le Rambam, à la fin de ses lois de la Techouva et à la fin de ses lois des rois, quand il décrit la manière dont seront considérés ces biens matériels, après la venue du Machia’h(3).
En fait, voici ce que je voulais dire. Vous devez vous occuper de l’école ‘Habad de votre ville. Mon avis est très clair, en la matière. C’est là le canal qui permettra aux ‘Hassidim de cet endroit de gagner leur vie matériellement et, simultanément, de réduire leur soucis, en ce domaine, même si, bien entendu, un effort reste nécessaire pour cela. Cela ne signifie cependant pas qu’il faille être inquiet. Bien au contraire, on doit être fort, raffermir sa confiance en D.ieu, “ Qui nourrit le monde entier dans Sa bonté, avec grâce, bienfait et pitié ”(4). En pareil cas, l’action est plus résolue, plus efficace. Plus encore, elle fortifie la santé du corps et la manière de réagir à son environnement, en particulier de gagner sa vie. Il n’en est pas de même quand on se soucie d’assurer sa subsistance…(5).
Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous mettiez en pratique l’enseignement des jours de ‘Hanouka, qui vient de s’achever, selon lequel on ajoute(6). Il en sera donc de même dans les domaines communautaires et aussi en vos préoccupations personnelles. Et, vous m’en donnerez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Ce qui permet de le consacrer également à d’autres usages.
(3) Lorsque “ toutes les bonnes choses seront aussi disponibles que la poussière ”, selon les termes du Rambam.
(4) Selon le texte de la bénédiction qui suit le repas.
(5) De manière directe, sans passer par cette institution ‘Habad.
(6) Puisque les lumières de la fête sont allumées en ordre croissant.
5 Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de la cinquième lumière(1). Il est bien évident que le contenu de mon courrier, auquel vous répondiez dans cette lettre, n’avait pas pour but de faire souffrir qui que ce soit, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il s’agissait uniquement d’interpréter la situation telle que je la vois, dans les domaines qui concernent le comportement présent et futur. De même, il est évident que mon propos n’était pas de demander à quelqu’un de vivre dans l’étroitesse, ce qui n’est nullement ma fonction. Bien plus, conformément à l’affirmation bien connue de nos Sages, “ le monde ne méritait pas de pouvoir utiliser l’or ” et il l’obtint uniquement parce que celui-ci était nécessaire pour le Temple(2). Or, il en est de même pour chaque foyer juif, duquel il est dit : “ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”, c’est-à-dire : “ au sein de chaque Juif ”. Toute la largesse existant dans le monde se justifie donc uniquement par son utilité à chaque maison juive, même si, bien évidemment, il ne convient pas de rechercher systématiquement les biens matériels et l’opulence. Pour autant, il en est bien ainsi, comme le précise aussi le Rambam, à la fin de ses lois de la Techouva et à la fin de ses lois des rois, quand il décrit la manière dont seront considérés ces biens matériels, après la venue du Machia’h(3).
En fait, voici ce que je voulais dire. Vous devez vous occuper de l’école ‘Habad de votre ville. Mon avis est très clair, en la matière. C’est là le canal qui permettra aux ‘Hassidim de cet endroit de gagner leur vie matériellement et, simultanément, de réduire leur soucis, en ce domaine, même si, bien entendu, un effort reste nécessaire pour cela. Cela ne signifie cependant pas qu’il faille être inquiet. Bien au contraire, on doit être fort, raffermir sa confiance en D.ieu, “ Qui nourrit le monde entier dans Sa bonté, avec grâce, bienfait et pitié ”(4). En pareil cas, l’action est plus résolue, plus efficace. Plus encore, elle fortifie la santé du corps et la manière de réagir à son environnement, en particulier de gagner sa vie. Il n’en est pas de même quand on se soucie d’assurer sa subsistance…(5).
Puisse D.ieu faire qu’au moins à l’avenir, vous mettiez en pratique l’enseignement des jours de ‘Hanouka, qui vient de s’achever, selon lequel on ajoute(6). Il en sera donc de même dans les domaines communautaires et aussi en vos préoccupations personnelles. Et, vous m’en donnerez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) De ‘Hanouka.
(2) Ce qui permet de le consacrer également à d’autres usages.
(3) Lorsque “ toutes les bonnes choses seront aussi disponibles que la poussière ”, selon les termes du Rambam.
(4) Selon le texte de la bénédiction qui suit le repas.
(5) De manière directe, sans passer par cette institution ‘Habad.
(6) Puisque les lumières de la fête sont allumées en ordre croissant.