Lettre n° 6628
Par la grâce de D.ieu,
Sixième jour de Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Tévet, dans laquelle vous évoquez votre prière et votre état d’esprit, qui en est le résultat, de même que la réduction de vos moyens financiers qui en est la conséquence. Or, nous avons entendu, à différentes reprises, de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, que les premiers ‘Hassidim avaient coutume de découper la prière en plusieurs parties, ce qui, bien évidemment, ne remet pas en cause le fait qu’ils la disaient toujours intégralement. Néanmoins, ils méditaient, à chaque fois, à d’autres idées, pensaient à la signification d’autres mots, introduisaient d’autres explications. Et, cette répartition était faite sur plusieurs jours(1). De la sorte, en une semaine ou deux, ils pensaient à la signification de tous les mots. Puis, par la suite, ils recommençaient. Vous procéderez donc de la même manière et, dans votre situation, vous ferez en sorte que votre prière, chaque matin de semaine(2), dure environ deux heures, du début à la fin.
Vous me dites qu’il vous arrive de répéter un mot deux ou trois fois. La meilleure solution, en la matière, est de prier avec un Sidour, ce qui est, de toute façon, judicieux et efficace dans différents domaines. J’espère que, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, vous prélevez quelques pièces pour la Tsédaka. De même, après cette prière, y compris le Chabbat et les fêtes, vous dites des Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha.
Par ailleurs, il serait bon d’apprendre par cœur le saint Tanya, depuis le début du chapitre 41, jusqu’à la page suivante, au mot Ha Méle’h, “ le Roi ”. Si vous méditez à l’idée que D.ieu se trouve devant vous, qu’Il est l’Essence du bien, qu’Il a donné l’assurance que “ l’on vient en aide à celui qui veut se purifier ”, qu’Il sanctifie largement celui qui se sanctifie quelque peu ici-bas, il est certain que vos difficultés s’en trouveront réduites et qu’elles diminueront, jusqu’à disparaître totalement. En effet, il nous est demandé, précisément, de servir D.ieu avec joie et enthousiasme, comme l’établissent différents textes.
Vous vous adressez à moi(3) et j’ai donc bon espoir que vous avez fixé un temps pour l’étude de la ‘Hassidout, laquelle confère vitalité et ardeur à l’enseignement révélé de la Torah et à la pratique des Mitsvot. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir la lettre n°6654.
(2) Celle du Chabbat devant être plus longue.
(3) En sachant que le Rabbi est le maître de la ‘Hassidout ‘Habad.
Sixième jour de Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Tévet, dans laquelle vous évoquez votre prière et votre état d’esprit, qui en est le résultat, de même que la réduction de vos moyens financiers qui en est la conséquence. Or, nous avons entendu, à différentes reprises, de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, que les premiers ‘Hassidim avaient coutume de découper la prière en plusieurs parties, ce qui, bien évidemment, ne remet pas en cause le fait qu’ils la disaient toujours intégralement. Néanmoins, ils méditaient, à chaque fois, à d’autres idées, pensaient à la signification d’autres mots, introduisaient d’autres explications. Et, cette répartition était faite sur plusieurs jours(1). De la sorte, en une semaine ou deux, ils pensaient à la signification de tous les mots. Puis, par la suite, ils recommençaient. Vous procéderez donc de la même manière et, dans votre situation, vous ferez en sorte que votre prière, chaque matin de semaine(2), dure environ deux heures, du début à la fin.
Vous me dites qu’il vous arrive de répéter un mot deux ou trois fois. La meilleure solution, en la matière, est de prier avec un Sidour, ce qui est, de toute façon, judicieux et efficace dans différents domaines. J’espère que, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, vous prélevez quelques pièces pour la Tsédaka. De même, après cette prière, y compris le Chabbat et les fêtes, vous dites des Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer qu’elles sont toutes cachères, conformément à la Hala’ha.
Par ailleurs, il serait bon d’apprendre par cœur le saint Tanya, depuis le début du chapitre 41, jusqu’à la page suivante, au mot Ha Méle’h, “ le Roi ”. Si vous méditez à l’idée que D.ieu se trouve devant vous, qu’Il est l’Essence du bien, qu’Il a donné l’assurance que “ l’on vient en aide à celui qui veut se purifier ”, qu’Il sanctifie largement celui qui se sanctifie quelque peu ici-bas, il est certain que vos difficultés s’en trouveront réduites et qu’elles diminueront, jusqu’à disparaître totalement. En effet, il nous est demandé, précisément, de servir D.ieu avec joie et enthousiasme, comme l’établissent différents textes.
Vous vous adressez à moi(3) et j’ai donc bon espoir que vous avez fixé un temps pour l’étude de la ‘Hassidout, laquelle confère vitalité et ardeur à l’enseignement révélé de la Torah et à la pratique des Mitsvot. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir la lettre n°6654.
(2) Celle du Chabbat devant être plus longue.
(3) En sachant que le Rabbi est le maître de la ‘Hassidout ‘Habad.