Lettre n° 6637

Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Tévet. A l’issue de tous les raisonnements, tous les calculs inhérents à ce monde, vous concluez votre lettre en parlant de votre loyer et vous m’affirmez que vous êtes endetté en dollars. Pensez-vous réellement qu’il y a lieu de remuer les mondes à cause de cela ? Bien plus, un simple effort vous permettrait de résorber votre dette matérielle et, grâce à un effort de plus, il pourrait en être de même pour votre dette spirituelle. En effet, quand un homme se sanctifie quelque peu ici-bas, il reçoit, d’en haut, une immense sanctification. Mais, tout cela se trouve déposé dans un coffret et il vous appartient donc de l’ouvrir. Bien plus, cette ouverture doit uniquement être de la taille d’une pointe d’aiguille. Dès qu’elle sera pratiquée, D.ieu fera pour vous une ouverture comme le portique du Sanctuaire.

Vous me dites que vous ne savez pas quel est votre objectif. Or, les Sages nous le précisent, dans la Michna, selon laquelle l’homme a été créé pour servir son Créateur. Pour autant, il est différentes manières de le faire et qu’importe si, pour vous, il s’agit de rapprocher le cœur de vos élèves de notre Père Qui se trouve dans les cieux, en étant l’émissaire des prières des enfants d’Israël, pour peu que vous assumiez votre mission dans la tranquillité, la joie et l’enthousiasme ? Puisse D.ieu faire que vous ne cherchiez pas à vous convaincre que tout cela vous dérange, car tous ces obstacles n’existent pas et l’on attend uniquement de votre part que vous ouvriez comme la pointe d’une aiguille pour qu’il se produise ce qui vient d’être dit.

J’ai été satisfait par le compte-rendu de votre visite, avec vos élèves. Puisse D.ieu faire, comme on l’a dit, que vous ne vous contentiez pas de votre situation actuelle, mais que vous vous répandiez, d’une manière agréable. Et, rien ne résiste à la volonté. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,