Lettre n° 6638
Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du cinquième jour de Tévet, dans laquelle vous me dites qu’il y a quelques temps déjà, vous avez rencontré une jeune fille. Il a déjà été question de mariage et vous avez même envisagé de retenir une date. Puis, celle-ci est revenue sur sa décision et vous vous êtes séparés. Vos propos semblent indiquer que des fiançailles formelles n’ont pas été célébrées(1). De même, vous ne précisez pas clairement si, entre temps, la sœur aînée de cette jeune fille s’est déjà fiancée, s’il y a eu une demande explicite d’excuse(2) ou bien, comme vous l’indiquez, si elle(3) a simplement demandé à sa sœur de ne pas l’attendre.
Concrètement, si sa sœur aînée s’est effectivement fiancée ou, tout au moins, si elle lui a pardonné de tout son cœur, il serait bon d’ajouter un prénom à l’une des deux mères. En effet, j’observe, dans votre lettre, que cette jeune fille et votre mère ont le même prénom. Par la suite, vous discuterez encore une fois avec cette jeune fille, car la raison qu’elle a donnée pour justifier la rupture est extrêmement mince. Il est, en outre, un autre point, qui est également essentiel. Quand vous avez envisagé de vous lier, vous êtes-vous mis d’accord pour bâtir votre foyer sur le fondement de la Torah et des Mitsvot, pour avoir une maison traditionnelle ? Comme je le disais, ceci est une condition essentielle pour qu’une union soit fructueuse.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous êtes surveillant de Cacherout, dans votre ville. Je veux espérer, non seulement que vous vous acquittez de votre mission de la manière qui convient, mais, en outre, que vous vous préoccupez aussi d’exercer une surveillance sur le cerveau et le cœur des immigrants(4) et non uniquement sur les aliments. Je fais allusion au comportement général, dans les endroits où se trouvent ces immigrants, à la synagogue, à tout ce qui concerne l’éducation, au lien avec ceux qui craignent D.ieu, aux alentours de ces endroits. Il est certain que quelqu’un qui se trouve sur place trouvera différents autres moyens d’agir en ce sens. Et, ceci sera le canal et le réceptacle pour accroître les bénédictions de D.ieu, en tous vos besoins. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Car, si cela avait été le cas, il aurait fallu envisager leur annulation.
(2) De la part de la jeune fille dont il est ici question, demandant à sa sœur qu’elle l’excuse de la devancer.
(3) La sœur aînée.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4009.
11 Tévet 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du cinquième jour de Tévet, dans laquelle vous me dites qu’il y a quelques temps déjà, vous avez rencontré une jeune fille. Il a déjà été question de mariage et vous avez même envisagé de retenir une date. Puis, celle-ci est revenue sur sa décision et vous vous êtes séparés. Vos propos semblent indiquer que des fiançailles formelles n’ont pas été célébrées(1). De même, vous ne précisez pas clairement si, entre temps, la sœur aînée de cette jeune fille s’est déjà fiancée, s’il y a eu une demande explicite d’excuse(2) ou bien, comme vous l’indiquez, si elle(3) a simplement demandé à sa sœur de ne pas l’attendre.
Concrètement, si sa sœur aînée s’est effectivement fiancée ou, tout au moins, si elle lui a pardonné de tout son cœur, il serait bon d’ajouter un prénom à l’une des deux mères. En effet, j’observe, dans votre lettre, que cette jeune fille et votre mère ont le même prénom. Par la suite, vous discuterez encore une fois avec cette jeune fille, car la raison qu’elle a donnée pour justifier la rupture est extrêmement mince. Il est, en outre, un autre point, qui est également essentiel. Quand vous avez envisagé de vous lier, vous êtes-vous mis d’accord pour bâtir votre foyer sur le fondement de la Torah et des Mitsvot, pour avoir une maison traditionnelle ? Comme je le disais, ceci est une condition essentielle pour qu’une union soit fructueuse.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous êtes surveillant de Cacherout, dans votre ville. Je veux espérer, non seulement que vous vous acquittez de votre mission de la manière qui convient, mais, en outre, que vous vous préoccupez aussi d’exercer une surveillance sur le cerveau et le cœur des immigrants(4) et non uniquement sur les aliments. Je fais allusion au comportement général, dans les endroits où se trouvent ces immigrants, à la synagogue, à tout ce qui concerne l’éducation, au lien avec ceux qui craignent D.ieu, aux alentours de ces endroits. Il est certain que quelqu’un qui se trouve sur place trouvera différents autres moyens d’agir en ce sens. Et, ceci sera le canal et le réceptacle pour accroître les bénédictions de D.ieu, en tous vos besoins. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Car, si cela avait été le cas, il aurait fallu envisager leur annulation.
(2) De la part de la jeune fille dont il est ici question, demandant à sa sœur qu’elle l’excuse de la devancer.
(3) La sœur aînée.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4009.