Lettre n° 6660

Par la grâce de D.ieu,
24 Tévet 5719,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav Moché(1) Ha Cohen,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du jour au cours duquel deux fois fut dit le mot bon(2), avec ce qui y était joint. En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun de vous obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous m’écrivez. J’espère qu’à réception de la présente, votre épouse sera pleinement rétablie. S’agissant de son état de santé, vous devez consulter deux médecins spécialistes dans ce domaine et vous conformer à leurs prescriptions. En effet, “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”. Combien plus est-ce le cas quand il y en a deux. Différents passages du Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, établissent la force de ce principe.

Et, Celui Qui fait vivre la vie élargira Sa bénédiction et Sa réussite, en tous vos besoins et en ceux de votre épouse. Ainsi, pour de longs jours et de bonnes années, vous renforcerez votre engagement en la Torah et les Mitsvot, en particulier en l’étude de la ‘Hassidout et surtout de la ‘Hassidout ‘Habad. On confère un mérite à un jour propice. Or, cette date(3) est celle de la Hilloula de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav M. Shayevitch, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°6616.
(2) Lors de la création, c’est-à-dire son troisième jour, le mardi.
(3) Le 24 Tévet.