Lettre n° 6665

Par la grâce de D.ieu,
27 Tévet 5719,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 24 Tévet, date de la Hilloula de l’Admour Hazaken et à celle qui la précédait. Vous me dites que vous avez pu reconstituer votre ascendance(1) et vous établissez un lien avec l’affirmation du Tanya, à la fin du second chapitre, selon laquelle : “ il n’est pas de Néfech, de Roua’h ou de Nechama(2) qui n’ait pas un vêtement(3)… ”.

Des générations se sont écoulées depuis lors(4) et, parmi celles-ci, certains, à n’en pas douter, sont parvenus à la Techouva. Ils ont regretté ce qui s’est passé et ils en ont ainsi effacé la trace. Pour autant, vous soulevez cette question et vous me demandez comment réparer ce qui s’est passé. Or, différents textes établissent qu’une telle réparation doit porter sur le domaine où le manque a été constaté. En l’occurrence, il vous faut faire des efforts, un grand effort, à la mesure du préjudice causé, afin de diffuser les sources(5) à l’extérieur. En tout état de cause, chacun est tenu de mener pareille action et il s’agit donc uniquement ici de vous conseiller et de vous en montrer l’importance. Puisse D.ieu faire que vous m’en donniez de bonnes nouvelles. Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Le destinataire de cette lettre venait de découvrir qu’il était le descendant d’un homme peu recommandable.
(2) Les trois premières parties de l’âme, à l’origine de la vie végétative, de la vie émotive et de la vie intellectuelle.
(3) Moral qui lui est conféré par la sanctification des parents, lors de la conception.
(4) Depuis l’ancêtre découvert par le destinataire de cette lettre.
(5) De la ‘Hassidout.