Lettre n° 6670
Par la grâce de D.ieu,
2 Chevat 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dont le contenu était le suivant :
A) S’agissant de la relation entre votre père et votre mère, il est nécessaire, avant tout que votre mère ne soit pas attirée et entraînée dans la dispute, y compris dans un cas où elle pense que votre père n’a pas raison. Quand il verra qu’elle ne souhaite pas la querelle et la dissension, sa propre volonté de se battre en sera affaiblie et se réduira, de temps à autre. De même, il faut demander à vos amis se trouvant sur place qu’ils s’efforcent d’influencer votre père afin qu’il améliore ses relations. Bien entendu, votre père ne devra pas savoir que cette demande émane de votre mère. En toute chose, on a besoin d’une aide et d’une bénédiction de D.ieu. Il serait donc bon que votre mère donne, chaque jour de semaine, quelques pièces à la Tsédaka. Ceci s’ajoute à l’usage des femmes juives qu’elle a elle-même sûrement adopté, selon lequel on prélève de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. En outre, les enfants, avec des paroles respectueuses et agréables, peuvent aussi influencer leurs parents afin qu’ils améliorent leur relation.
B) Vous me parlez également de votre colère et de votre emportement. Vous demanderez à vos professeurs de vous donner une large explication sur la notion de divine Providence, l’un des principes de notre foi selon lequel le Créateur du monde, Qui le dirige, accorde Sa protection au moindre détail de votre vie. Ceci veut dire que vous recevez Sa Providence à chaque instant, qu’Il observe vos actions. En méditant à tout cela, plusieurs fois, jusqu’à le graver dans votre esprit, il est certain que vous parviendrez à affaiblir votre colère et votre emportement. De même, vous accomplirez les Mitsvot, conformément au Choul’han Arou’h. De la sorte, si vous manquez de respect à quelqu’un, même sous l’emprise de la colère, vous lui demanderez des excuses. Certes, il n’est pas aisé de le faire, mais vous serez forte et vous demanderez pardon. Ainsi, chaque fois que vous commencerez à vous mettre en colère, vous vous rappellerez que, par la suite, vous devrez présenter des excuses. Ceci vous permettra de réduire votre colère.
Pour recevoir de D.ieu une bénédiction accrue, vous influencerez vos amies dans le domaine de l’amour du prochain et de la proximité des cœurs entre les unes et les autres. De la sorte, à la manière du Saint béni soit-Il, Qui agit “ mesure pour mesure ”, mais en proportion largement accrue, celle qui fait des efforts en ce sens recevra de D.ieu une plus large influence. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Mon secrétariat ne parle pas le français. C’est pour cela que ma réponse est rédigée dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.
2 Chevat 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dont le contenu était le suivant :
A) S’agissant de la relation entre votre père et votre mère, il est nécessaire, avant tout que votre mère ne soit pas attirée et entraînée dans la dispute, y compris dans un cas où elle pense que votre père n’a pas raison. Quand il verra qu’elle ne souhaite pas la querelle et la dissension, sa propre volonté de se battre en sera affaiblie et se réduira, de temps à autre. De même, il faut demander à vos amis se trouvant sur place qu’ils s’efforcent d’influencer votre père afin qu’il améliore ses relations. Bien entendu, votre père ne devra pas savoir que cette demande émane de votre mère. En toute chose, on a besoin d’une aide et d’une bénédiction de D.ieu. Il serait donc bon que votre mère donne, chaque jour de semaine, quelques pièces à la Tsédaka. Ceci s’ajoute à l’usage des femmes juives qu’elle a elle-même sûrement adopté, selon lequel on prélève de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. En outre, les enfants, avec des paroles respectueuses et agréables, peuvent aussi influencer leurs parents afin qu’ils améliorent leur relation.
B) Vous me parlez également de votre colère et de votre emportement. Vous demanderez à vos professeurs de vous donner une large explication sur la notion de divine Providence, l’un des principes de notre foi selon lequel le Créateur du monde, Qui le dirige, accorde Sa protection au moindre détail de votre vie. Ceci veut dire que vous recevez Sa Providence à chaque instant, qu’Il observe vos actions. En méditant à tout cela, plusieurs fois, jusqu’à le graver dans votre esprit, il est certain que vous parviendrez à affaiblir votre colère et votre emportement. De même, vous accomplirez les Mitsvot, conformément au Choul’han Arou’h. De la sorte, si vous manquez de respect à quelqu’un, même sous l’emprise de la colère, vous lui demanderez des excuses. Certes, il n’est pas aisé de le faire, mais vous serez forte et vous demanderez pardon. Ainsi, chaque fois que vous commencerez à vous mettre en colère, vous vous rappellerez que, par la suite, vous devrez présenter des excuses. Ceci vous permettra de réduire votre colère.
Pour recevoir de D.ieu une bénédiction accrue, vous influencerez vos amies dans le domaine de l’amour du prochain et de la proximité des cœurs entre les unes et les autres. De la sorte, à la manière du Saint béni soit-Il, Qui agit “ mesure pour mesure ”, mais en proportion largement accrue, celle qui fait des efforts en ce sens recevra de D.ieu une plus large influence. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Mon secrétariat ne parle pas le français. C’est pour cela que ma réponse est rédigée dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue.