Lettre n° 6675
Par la grâce de D.ieu,
7 Chevat 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chimeon Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Chevat, avec la demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Son contenu était le suivant :
A) Vous m’interrogez sur les fruits d’un non Juif, au cours de la Chemitta. De nombreuses autorités de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, ont discuté de ce point, en particulier ces dernières années. En outre, la réponse dépend de différentes précisions. Vous vérifierez donc tout cela auprès des plus compétents parmi ceux qui enseignent la Hala’ha, dans l’endroit où vous vous trouvez. Ils vous indiqueront ce qu’il convient de faire, de manière concrète.
B) Vous me demandez où fixer la Mezouza sur un balcon se trouvant à un second étage, dans lequel on pénètre par une chambre intérieure. Selon la tradition des ‘Hassidim, nos maîtres et chefs, en pareil cas, considèrent que l’entrée dans une chambre dépend du sens d’ouverture de la porte(2). Il y a un dicton de nos maîtres qui va en ce sens et que l’on a entendu, me semble-t-il, du grand Rav Y. Landa, lequel se trouve dans votre ville(3). Vous lui en demanderez la formulation exacte.
Je suis surpris que vous ne me disiez rien de votre élévation dans l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, mais j’ai bon espoir que “ l’émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, chacun est effectivement l’émissaire de D.ieu, selon le Likouteï Torah, au début de la Parchat Vaykra, à la page 1c. D’après les termes de la Michna, cette mission consiste à servir le Créateur en mettant en pratique la Torah et les Mitsvot. Malgré cela, la Hala’ha, tranchée au début du Yoré Déa, dit que : “ chaque fois qu’une clarification est possible…(4) ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav C. M. Diskin, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°5763.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5323.
(3) Le Rav Yaakov Landa, Rav de Bneï Brak.
(4) Il est nécessaire de la faire et l’on ne peut pas, en pareil cas, se contenter d’une simple présomption.
7 Chevat 5719,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chimeon Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Chevat, avec la demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Son contenu était le suivant :
A) Vous m’interrogez sur les fruits d’un non Juif, au cours de la Chemitta. De nombreuses autorités de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, ont discuté de ce point, en particulier ces dernières années. En outre, la réponse dépend de différentes précisions. Vous vérifierez donc tout cela auprès des plus compétents parmi ceux qui enseignent la Hala’ha, dans l’endroit où vous vous trouvez. Ils vous indiqueront ce qu’il convient de faire, de manière concrète.
B) Vous me demandez où fixer la Mezouza sur un balcon se trouvant à un second étage, dans lequel on pénètre par une chambre intérieure. Selon la tradition des ‘Hassidim, nos maîtres et chefs, en pareil cas, considèrent que l’entrée dans une chambre dépend du sens d’ouverture de la porte(2). Il y a un dicton de nos maîtres qui va en ce sens et que l’on a entendu, me semble-t-il, du grand Rav Y. Landa, lequel se trouve dans votre ville(3). Vous lui en demanderez la formulation exacte.
Je suis surpris que vous ne me disiez rien de votre élévation dans l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, mais j’ai bon espoir que “ l’émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, chacun est effectivement l’émissaire de D.ieu, selon le Likouteï Torah, au début de la Parchat Vaykra, à la page 1c. D’après les termes de la Michna, cette mission consiste à servir le Créateur en mettant en pratique la Torah et les Mitsvot. Malgré cela, la Hala’ha, tranchée au début du Yoré Déa, dit que : “ chaque fois qu’une clarification est possible…(4) ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav C. M. Diskin, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°5763.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5323.
(3) Le Rav Yaakov Landa, Rav de Bneï Brak.
(4) Il est nécessaire de la faire et l’on ne peut pas, en pareil cas, se contenter d’une simple présomption.