Lettre n° 6697
Par la grâce de D.ieu,
24 Chevat 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, il y a quelques temps, que les Sefardim ne connaissent pas leur âge avec précision et qu’ils ne savent donc pas avec certitude quelle est leur treizième année. De ce fait, ils ne s’empressent pas de mettre les Tefillin. Bien plus, certains d’entre eux ont adopté un usage condamnable qui consiste à retarder la mise des Tefillin jusqu’à que l’on ait les moyens d’organiser un repas et une fête de famille, même s’il est à peu près certain que l’enfant est alors Bar Mitsva depuis un certain temps déjà. Cette information m’est parvenue de différents endroits et il semble donc qu’elle soit exacte. Bien entendu, vous devez faire tout ce qui est possible dans ce domaine, avec l’empressement qui convient, pour supprimer une telle pratique. Bien plus, la ‘Hassidout explique que les Tefillin révèlent des forces intellectuelles nouvelles. Celles-ci exercent donc leur effet sur l’ensemble de la Torah et des Mitsvot, qui sont l’existence véritable d’un Juif. L’Ethique permet également de l’établir, puisque, au sens simple, le but des Tefillin est bien d’assujettir le cœur et le cerveau, qui dirigent la personnalité de l’homme, de même que tout ce qui le concerne, ses pensées, ses paroles et ses actions. C’est une évidence.
Il y a sûrement différents moyens de remédier à une telle situation. L’école peut, par exemple, organiser un repas commun pour plusieurs jeunes garçons, tous ceux qui sont parvenus à l’âge de la Bar Mitsva, de même que ceux qui sont dans le doute, mais pour lesquels on peut présumer que c’est effectivement le cas. C’est bien évident. Si l’on distribue quelques cadeaux, bien entendu en fonction des moyens et des possibilités dont on dispose, il est certain que l’on n’aura pas de difficultés pour réaliser tout cela. Peut-être faudrait-il alerter les jeunes de l’association ‘Habad, en la matière. Lors de leurs visites dans les villages, ceux-ci pourront encourager nos frères, les Sefardim, en la matière. Sans doute avez-vous réfléchi à tout cela, avec l’attention qui convient. Vous m’en direz les conséquences. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
24 Chevat 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, il y a quelques temps, que les Sefardim ne connaissent pas leur âge avec précision et qu’ils ne savent donc pas avec certitude quelle est leur treizième année. De ce fait, ils ne s’empressent pas de mettre les Tefillin. Bien plus, certains d’entre eux ont adopté un usage condamnable qui consiste à retarder la mise des Tefillin jusqu’à que l’on ait les moyens d’organiser un repas et une fête de famille, même s’il est à peu près certain que l’enfant est alors Bar Mitsva depuis un certain temps déjà. Cette information m’est parvenue de différents endroits et il semble donc qu’elle soit exacte. Bien entendu, vous devez faire tout ce qui est possible dans ce domaine, avec l’empressement qui convient, pour supprimer une telle pratique. Bien plus, la ‘Hassidout explique que les Tefillin révèlent des forces intellectuelles nouvelles. Celles-ci exercent donc leur effet sur l’ensemble de la Torah et des Mitsvot, qui sont l’existence véritable d’un Juif. L’Ethique permet également de l’établir, puisque, au sens simple, le but des Tefillin est bien d’assujettir le cœur et le cerveau, qui dirigent la personnalité de l’homme, de même que tout ce qui le concerne, ses pensées, ses paroles et ses actions. C’est une évidence.
Il y a sûrement différents moyens de remédier à une telle situation. L’école peut, par exemple, organiser un repas commun pour plusieurs jeunes garçons, tous ceux qui sont parvenus à l’âge de la Bar Mitsva, de même que ceux qui sont dans le doute, mais pour lesquels on peut présumer que c’est effectivement le cas. C’est bien évident. Si l’on distribue quelques cadeaux, bien entendu en fonction des moyens et des possibilités dont on dispose, il est certain que l’on n’aura pas de difficultés pour réaliser tout cela. Peut-être faudrait-il alerter les jeunes de l’association ‘Habad, en la matière. Lors de leurs visites dans les villages, ceux-ci pourront encourager nos frères, les Sefardim, en la matière. Sans doute avez-vous réfléchi à tout cela, avec l’attention qui convient. Vous m’en direz les conséquences. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,