Lettre n° 6704
Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Adar Richon
5719, Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 17 Chevat, dans laquelle vous me dites que vous souhaitez, à l’avenir, adopter le rituel de prière du Ari Zal, celui de l’Admour Hazaken, dont se servent les ‘Hassidim ‘Habad. Cela est particulièrement bon et judicieux. Bien plus, les récits des ‘Hassidim(1) rapportent que l’Admour Hazaken en établit le texte en fonction de soixante dix Sidourim. Comme l’établissent différents textes, on peut passer du rite ashkénaze au rite séfarade et de ce dernier au rite Ari Zal, mais non l’inverse. Si vous adoptez le rite Ari Zal, il faut donc prendre la décision de le faire une fois pour toutes.
Vous me demandez si un ‘Hassid ‘Habad conduisant l’office en une synagogue dans laquelle on dit le paragraphe Vechamrou(2) doit le réciter également. Il me semble qu’il ne faut pas le faire, dès lors que l’on a accepté la décision hala’hique de l’Admour Hazaken, selon laquelle cette lecture pourrait être une interruption(3). Bien plus, ceux qui prient dans cette synagogue savent que, d’une manière concrète, on ne le dit pas, même si les autres le font(4). Vous consulterez, à ce propos, le Ora’h ‘Haïm, au chapitre 236, qui rapporte la décision du Tséma’h Tsédek. Il convient donc de ne pas le dire, même si vous conduisez l’office.
En un moment propice, je citerai tous ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins. C’est vous qui me transmettez leur requête et il est donc bien évident que vous devez renforcer votre engagement dans la Torah et les Mitsvot. Ceci multipliera les bénédictions de D.ieu et vous permettra d’obtenir la satisfaction du souhait de votre cœur(5). Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°6332, 6721 et 7012.
(2) Dans la prière du vendredi soir, que l’on omet selon la coutume ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°6371.
(3) Entre les bénédictions du Chema Israël et la Amida.
(4) Ils ne comprendraient donc pas que cet officiant le fasse.
(5) Peut-être celui d’avoir un enfant.
1er jour de Roch ‘Hodech Adar Richon
5719, Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 17 Chevat, dans laquelle vous me dites que vous souhaitez, à l’avenir, adopter le rituel de prière du Ari Zal, celui de l’Admour Hazaken, dont se servent les ‘Hassidim ‘Habad. Cela est particulièrement bon et judicieux. Bien plus, les récits des ‘Hassidim(1) rapportent que l’Admour Hazaken en établit le texte en fonction de soixante dix Sidourim. Comme l’établissent différents textes, on peut passer du rite ashkénaze au rite séfarade et de ce dernier au rite Ari Zal, mais non l’inverse. Si vous adoptez le rite Ari Zal, il faut donc prendre la décision de le faire une fois pour toutes.
Vous me demandez si un ‘Hassid ‘Habad conduisant l’office en une synagogue dans laquelle on dit le paragraphe Vechamrou(2) doit le réciter également. Il me semble qu’il ne faut pas le faire, dès lors que l’on a accepté la décision hala’hique de l’Admour Hazaken, selon laquelle cette lecture pourrait être une interruption(3). Bien plus, ceux qui prient dans cette synagogue savent que, d’une manière concrète, on ne le dit pas, même si les autres le font(4). Vous consulterez, à ce propos, le Ora’h ‘Haïm, au chapitre 236, qui rapporte la décision du Tséma’h Tsédek. Il convient donc de ne pas le dire, même si vous conduisez l’office.
En un moment propice, je citerai tous ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins. C’est vous qui me transmettez leur requête et il est donc bien évident que vous devez renforcer votre engagement dans la Torah et les Mitsvot. Ceci multipliera les bénédictions de D.ieu et vous permettra d’obtenir la satisfaction du souhait de votre cœur(5). Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°6332, 6721 et 7012.
(2) Dans la prière du vendredi soir, que l’on omet selon la coutume ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°6371.
(3) Entre les bénédictions du Chema Israël et la Amida.
(4) Ils ne comprendraient donc pas que cet officiant le fasse.
(5) Peut-être celui d’avoir un enfant.