Lettre n° 674
Par la grâce de D.ieu,
14 Mena’hem Av 5710,
Au Rav, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav H. M.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me demandez si vous devez accepter, de nouveau, des fonctions de Cho’het dans une ville où il n’y a pas d’office public et où vous ne pourrez donc pas conduire la prière et dire le Kaddish(2), ce que vos deux frères feront, en revanche. De la sorte, en effet, vous pourrez assurer votre subsistance et celle de votre famille. Vous pourrez, en outre, rembourser les dettes que vous a occasionnées l’enterrement de votre père.
Nos Sages ont donné différentes permissions pour qu’un homme puisse assurer sa subsistance. Et, nous sommes astreints aux impôts envers le roi et les ministres précisément pour que notre bien en découle, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, lois du Chabbat, chapitre 248, paragraphe 12.
Bien plus, en l’occurrence, vos deux frères continueront à dire le Kaddish, ce qui est préférable au fait de payer quelqu’un d’extérieur à la famille pour le faire. Par ailleurs, il vous sera, de cette façon, possible de payer une partie de l’enterrement et vous consulterez, à ce propos, le traité Kidouchin 31a, selon lequel "il lui permet de faire tourner son moulin et le conduit vers le monde futur". D’après le Maté Efraïm, lois du Kaddish de l’orphelin, chapitre 4, paragraphe 9, vous devez, néanmoins, payer quelqu’un pour qu’il dise le Kaddish à votre place.
Il serait très judicieux qu’aux heures des prières, vous donniez de la Tsédaka pour l’élévation de son âme et vous étudiez de la Michna. De même, vous vous efforcerez de dire le Zimoun(3), selon le Chvout Yaakov, chapitre 1, paragraphe 120. Lorsque l’orphelin récite le Kaddish, en revanche, je n’ai pas vu que l’on recherche précisément à lui confier le Zimoun et mon beau-père, le Rabbi, ne m’a pas demandé de le faire(4), lorsque j’étais moi-même en deuil(5), que D.ieu nous en garde.
Tout ce que je viens de dire est basé sur le fait que je ne mesure pas la force de votre confiance en D.ieu. Si vous vous raffermissez dans ce domaine, selon les Biyoureï Hazohar, au début de la Parchat Vaéra, si vous renforcez votre intégrité et cherchez ainsi à assurer les moyens de votre subsistance, D.ieu vous permettra de trouver un travail là où il est possible de prendre part à la prière publique. Ainsi, vous vous acquitterez pleinement de vos obligations dans tous ces domaines.
Je suis surpris que vous ne m’expliquiez pas comment s’est passé l’enterrement provisoire(6), puis l’enterrement définitif.
Puisse D.ieu faire que nous annoncions et recevions uniquement de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.
Avec ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav ‘Haïm Meïr Minkovitch. Voir, à son propos, la lettre n°746.
(2) Le destinataire de cette lettre était en deuil.
(3) A la fin du repas, pour inviter ceux qui y ont pris part à dire la bénédiction.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°412.
(5) De son père.
(6) Qui a eu lieu en France, où il était impossible de faire un enterrement conforme à la Hala’ha. Voir, à ce propos, la lettre n°746.
14 Mena’hem Av 5710,
Au Rav, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav H. M.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous me demandez si vous devez accepter, de nouveau, des fonctions de Cho’het dans une ville où il n’y a pas d’office public et où vous ne pourrez donc pas conduire la prière et dire le Kaddish(2), ce que vos deux frères feront, en revanche. De la sorte, en effet, vous pourrez assurer votre subsistance et celle de votre famille. Vous pourrez, en outre, rembourser les dettes que vous a occasionnées l’enterrement de votre père.
Nos Sages ont donné différentes permissions pour qu’un homme puisse assurer sa subsistance. Et, nous sommes astreints aux impôts envers le roi et les ministres précisément pour que notre bien en découle, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, lois du Chabbat, chapitre 248, paragraphe 12.
Bien plus, en l’occurrence, vos deux frères continueront à dire le Kaddish, ce qui est préférable au fait de payer quelqu’un d’extérieur à la famille pour le faire. Par ailleurs, il vous sera, de cette façon, possible de payer une partie de l’enterrement et vous consulterez, à ce propos, le traité Kidouchin 31a, selon lequel "il lui permet de faire tourner son moulin et le conduit vers le monde futur". D’après le Maté Efraïm, lois du Kaddish de l’orphelin, chapitre 4, paragraphe 9, vous devez, néanmoins, payer quelqu’un pour qu’il dise le Kaddish à votre place.
Il serait très judicieux qu’aux heures des prières, vous donniez de la Tsédaka pour l’élévation de son âme et vous étudiez de la Michna. De même, vous vous efforcerez de dire le Zimoun(3), selon le Chvout Yaakov, chapitre 1, paragraphe 120. Lorsque l’orphelin récite le Kaddish, en revanche, je n’ai pas vu que l’on recherche précisément à lui confier le Zimoun et mon beau-père, le Rabbi, ne m’a pas demandé de le faire(4), lorsque j’étais moi-même en deuil(5), que D.ieu nous en garde.
Tout ce que je viens de dire est basé sur le fait que je ne mesure pas la force de votre confiance en D.ieu. Si vous vous raffermissez dans ce domaine, selon les Biyoureï Hazohar, au début de la Parchat Vaéra, si vous renforcez votre intégrité et cherchez ainsi à assurer les moyens de votre subsistance, D.ieu vous permettra de trouver un travail là où il est possible de prendre part à la prière publique. Ainsi, vous vous acquitterez pleinement de vos obligations dans tous ces domaines.
Je suis surpris que vous ne m’expliquiez pas comment s’est passé l’enterrement provisoire(6), puis l’enterrement définitif.
Puisse D.ieu faire que nous annoncions et recevions uniquement de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.
Avec ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav ‘Haïm Meïr Minkovitch. Voir, à son propos, la lettre n°746.
(2) Le destinataire de cette lettre était en deuil.
(3) A la fin du repas, pour inviter ceux qui y ont pris part à dire la bénédiction.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°412.
(5) De son père.
(6) Qui a eu lieu en France, où il était impossible de faire un enterrement conforme à la Hala’ha. Voir, à ce propos, la lettre n°746.